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Vergne rend hommage à son pote Jules Bianchi

"Il a prouvé au monde de la F1 qui il était réellement"

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Sur le plateau d’I-télé, Jean-Eric Vergne a été interrogé sur la disparition de Jules Bianchi. L’ancien pilote Toro Rosso, pilote de développement de Ferrari, est évidemment très marqué par la disparition de son ami, avec qui il a couru de nombreuses années dans diverses formules de promotion.

"Jules est quelqu’un que j’ai connu tout jeune, on avait commencé le karting ensemble. Il avait 11 ans, j’avais 10 ans et on a gravi les échelons jusqu’à la F1 ensemble, on s’est retrouvés en F1 ensemble, c’est donc une personne que je connais très bien," dit-il.

"Jules, en tant que pilote, c’était un guerrier, c’était quelqu’un qui n’abandonnait jamais et quelqu’un d’extrêmement talentueux. Il a prouvé au monde de la F1 qui il était réellement : marquer des points dans une Marussia à Monaco est quelque chose qui, à mes yeux et aux yeux de tout le paddock, qui fait l’unanimité. C’est plus important d’avoir fait ce qu’il a fait que d’avoir gagné dans une Mercedes n’importe quel Grand Prix... Il a prouvé qu’il était un grand champion et qu’il pouvait gagner dans n’importe quelle bonne voiture. Le mettre dans une Ferrari ou dans n’importe quelle voiture qui gagne des courses n’aurait été qu’une chose normale."

"Je suis un peu perdu... à côté de ça, c’était un véritable ami et une personne sur qui on pouvait compter, avec qui on pouvait discuter, et vraiment une personne géniale avec qui j’ai passé vraiment du bon temps et je pense que le paddock de la F1 serait unanimement d’accord avec moi pour dire ça."

Julien Fébreau souligne que le dernier décès sur un Grand Prix de F1 était celui d’Ayrton Senna, on avait presque oublié à quel point cette discipline peut être dangereuse...

"Effectivement, ça a été un véritable choc pour nous, après 20 ans, c’était absolument impossible pour nous qu’un des nôtres perde la vie dans un Grand-Prix, c’est un réel choc qui nous laisse un peu sans voix."

Lorsqu’on lui demande ce que cet accident va changer pour lui, pour cette nouvelle génération de pilotes, Vergne répond :

"Je n’en ai absolument aucune idée... On va devoir attendre le prochain départ du Grand Prix (de Hongrie) pour voir dans quel état tout le monde est... La seule chose à laquelle je pense aujourd’hui c’est tout mon passé avec Jules, et évidemment à sa famille et à ses amis qui ont connu des mois extrêmement difficiles. Aujourd’hui c’est probablement la plus dure journée de leur vie, mais je préfère voir Jules où il est aujourd’hui que dans le coma pour le reste de sa vie. Je pense qu’il laissera une trace indélébile dans l’histoire du sport français et de la F1."

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