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Vergne sait quand il fait bien ou mal

Il n’a pas besoin qu’on le lui dise...

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Jean-Eric Vergne a marqué quatre points de plus, hier sur le circuit de Spa-Francorchamps. Le Français commence à monter en puissance, mais chez Toro Rosso, on n’est pas du genre à donner de grandes tapes amicales dans le dos des pilotes pour les féliciter lorsqu’un bon résultat tombe

“Je n’ai pas beaucoup de retours des dirigeants de l’équipe lorsque cela se passe bien, j’en ai beaucoup plus lorsque cela va mal," déclare Jean-Eric Vergne. "Toutefois, cela ne me pose aucun problème, car à la fin d’un week-end de Grand Prix, je sais si j’ai fait du bon ou du mauvais boulot. Et si j’ai fait du bon travail, je me dis que ce n’était pas pour autant fantastique. Je sais que j’ai encore une marge de progression. Lorsque je fais une erreur, j’en suis parfaitement conscient et je n’ai donc pas besoin qu’on me le fasse remarquer. Je suis capable de juger moi-même la situation.”

Un retour plus important de la part de l’équipe ne l’aiderait-il pas, lui qui débute en F1 ? “Je suis chez Red Bull depuis cinq ans et je suis donc habitué à leurs procédures. J’ai déjà gagné des courses avec eux dans des catégories inférieures, mais en F1, ce n’est malheureusement pas encore arrivé. A l’époque, je n’avais pas besoin que quelqu’un vienne me dire que j’avais fait du bon boulot et c’est pareil aujourd’hui en F1. D’un autre côté, si Red Bull pensait que j’étais incapable de faire ce métier, je ne serais pas là. C’est le seul retour dont j’ai besoin.”

Ou aurait-il pu signer un très bon résultat avec une voiture plus performante ? "A Monaco, sans aucun doute. J’étais à la septième place alors que j’avais pris le départ de la 18e position sur la grille. Mes performances en course étaient incroyables. J’ai réussi à garder les Force India derrière moi et j’étais clairement aussi rapide que les gars qui sont montés sur le podium. Il y a eu malheureusement une averse. C’est dommage, car c’était une belle occasion de perdue.”

En théorie, Jean-Eric Vergne et son équipier Daniel Ricciardo se battent pour obtenir un volant chez Red Bull. Est-ce une carotte qui est agitée par Toro Rosso devant ses pilotes ?

“Dans la vie d’un pilote, il y a de nombreuses carottes à attraper. Lorsque vous êtes dans les catégories inférieures, la carotte c’est la F1. Lorsque vous y êtes, mais dans une petite équipe, la carotte c’est la promesse de rouler un jour pour une plus grande équipe. Cela n’a rien à voir avec la rivalité qu’il peut y avoir entre deux équipiers. J’ai de bonnes relations avec Daniel. Il est parfois plus rapide que moi en qualification, mais je reviens sur lui. Nous faisons du bon travail ensemble,” ajoute le pilote français.

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