A l’instar de la plupart de ses collègues, Jean-Eric Vergne ne sait pas ce que lui réserve cette saison 2014. Et il ne s’attend pas à avoir les idées claires avant le Grand Prix d’Australie, en mars prochain.
“Personne ne peut savoir aujourd’hui s’il a pris la bonne direction ou pas," commente Jean-Eric Vergne.
“Il était très facile de faire une erreur cette année et personne ne saura rien de plus même après les premiers essais de Jerez. On peut régler le moteur de différentes manières et on pourra facilement gagner deux secondes au tour en demandant plus de puissance. C’est à Melbourne que nous aurons une idée plus claire de la hiérarchie.”
Le moteur Ferrari de sa Toro Rosso est remplacé cette année par un Renault.
“J’ai travaillé une semaine avec les gens de chez Renault et je dois dire que cela s’est très bien passé, j’ai beaucoup appris, mais c’est très difficile, car il semble qu’au plus vous apprenez avec ce moteur et au moins vous en savez. C’est au début de la saison qu’il faudra faire la différence, lorsque toutes les équipes n’auront pas encore surmonté leurs difficultés. Mais il nous reste encore beaucoup à faire avant de penser à ça.”
Que pense-t-il du look des nouvelles monoplaces de F1 ?
“Tout le monde semble un peu surpris, mais à chaque fois que l’apparence des monoplaces change, les gens s’y habituent au bout de six mois. Si cela peut améliorer la sécurité, alors cela n’embêtera personne. De toute façon, une belle voiture, c’est une voiture qui gagne et j’espère donc que la nôtre est très belle,” ajoute le pilote français.