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Vergne voudrait quelques points avant la pause

A Budapest en confiance pour le Français

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Dans ce nouveau billet, Jean-Eric Vergne revient sur son passage à la télévision autrichienne pour parler de sa course d’Hockenheim et de la pénalité infligée à Sebastian Vettel, puis se projette sur le Grand Prix de Hongrie de ce week-end.

"Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour réfléchir à ma course en Allemagne, puisque sitôt la course terminée j’étais déjà en route pour l’Autriche où j’ai participé à une émission appelée Sport and Talk sur Servus TV, la chaîne de Red Bull.

L’émission est diffusée depuis le Hangar-7 qui, comme son nom l’indique, est un hangar pour avions transformé en un espace très classe, avec d’anciens avions et de vieilles voitures exposés, et avec bar et restaurant. Très cool.

Le concept de l’émission est assez simple : des personnalités du sport discutent des sujets du jour. J’étais entouré du Dr Helmut Marko et d’un journaliste autrichien, Gerhard Kuntschik, donc les sujets ont naturellement tourné autour du week-end de Red Bull Racing : la décision des stewards et la pénalité de Sebastian. Le premier sujet est politique et je pense qu’un pilote n’a pas à s’en mêler donc je préfère rester en dehors de ça. Pour la pénalité de Seb, je pense qu’il l’a déjà dit et en mieux : c’est la décision des juges et il l’accepte. C’était pareil pour la pénalité que j’ai subie il y a quelques temps : je l’ai acceptée et je suis passé à autre chose. C’est la course.

En tout cas, j’étais plus à l’aise pour parler de ma course à Hockenheim, dont je garderai un plutôt bon souvenir. Jusqu’à dimanche, le week-end était compliqué. On n’a pas réussi à rouler une seule seconde sur une piste sèche et ça a passablement compliqué la configuration de la voiture.

Mais malgré ça, la voiture était plutôt performante en course. Bien sûr, ma crevaison en début de course m’a pas mal handicapé mais ensuite je sentais bien la voiture et je pouvais accélérer. Je pense que sans cette crevaison, j’aurais pu terminer plus haut au classement.

Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas trop d’où viennent ces améliorations de la voiture, mais il s’est passé quelque chose. Je pense que toutes les petites modifications que nous avons faites portent enfin leurs fruits et ça a beaucoup aidé. Mais parfois, c’est juste que toutes les conditions sont réunies en même temps : le bon jeu de pneus, la bonne configuration de la voiture et la confiance qui vient avec. Je pense que c’est ce qui s’est passé dimanche et j’ai passé une bonne course.

Bien sûr, finir sans points est toujours décevant, mais il faut trouver du positif et globalement j’étais plutôt content de la façon dont la course s’est passée. Je ne peux en dire autant du reste du week-end, mais c’était une bonne course.

Ça m’a permis d’arriver à Budapest en confiance. J’espère qu’on aura le même feeling avec la voiture. Le circuit avec des similitudes avec celui de Monaco : il est petit, avec très peu de lignes droites et beaucoup de virages très lents. J’avais passé un bon week-end à Monaco donc j’ai bon espoir pour la course ici.

J’ai eu de plutôt bons résultats ici par le passé, j’y ai gagné en Formule Renault 3,5 et le circuit est plutôt bien. Nous verrons ce que l’on peut tirer de la voiture et j’espère que ça me permettra d’aborder le break estival avec quelques points en plus dans ma besace."

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