Les pneus Pirelli se dégradent très rapidement, mais ce n’est pas ce phénomène qui inquiète Ferrari, mais plutôt ses conséquences. Il pourrait en effet y avoir une activité très inhabituelle dans les stands ce dimanche en course.
"Lors de notre première simulation de course à Barcelone, pour nous maintenir à un bon rythme, nous avons changé quatre fois nos pneus. Ce dimanche à Melbourne, il y aura au moins trois arrêts, car lorsque les performances des pneus s’effondrent, il est inutile de laisser le pilote en piste," déclare Stefano Domenicali dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport.
"Nous avons demandé à ce que les pneus se dégradent plus rapidement par rapport à 2010, car avec Bridgestone nous pouvions pratiquement boucler l’intégralité d’un Grand Prix. Mais imaginez la course de ce week-end avec le trafic qu’il y aura dans les stands. Il pourrait y avoir 72 arrêts en 58 tours et cela m’inquiète," ajoute le directeur de la Scuderia.