Le fait que Fernando Alonso et McLaren disputent cette année Indianapolis, dans le cadre des 500 Miles, a relancé l’idée de revoir un jour la Formule 1 sur ce circuit américain.
A l’heure où Liberty Media se cherche une 2e course, Indianapolis pourrait être rapidement opérationnel puisque le Speedway a accueilli la F1 de 2000 à 2007.
"Je pense que cela ferait sens pour la Formule 1 d’être présent sur le plus grand circuit du monde," commente Zak Brown, le directeur de McLaren. "J’ai conscience qu’il n’a peut-être pas le glamour d’autres circuits qui sont sur le marché mais il existe, il est prêt."
"D’un point de vue économique, il y a en tout cas une opportunité."
Le directeur du circuit, Doug Boles, indique qu’aucune discussion n’a eu lieu avec Liberty à ce sujet mais il ne ferme pas la porte.
"Nous devrions d’abord connaitre les chiffres. C’est à cause du prix trop élevé que la F1 n’est plus ici depuis 10 ans. Pour qu’elle revienne, il faut que ça ait du sens d’un point de vue économique."
En attendant un (très) hypothétique accord, Liberty préférant plutôt Miami, Las Vegas, Los Angeles ou New York pour une 2e course, McLaren pourrait continuer à tisser des liens avec l’Indycar.
"Nous pensons à un engagement à plein temps," reconnait Brown. "L’Amérique du Nord est un marché très important pour McLaren. Il faut que ce soit rentable, que nous soyons compétitifs, que cela corresponde à notre marque et que cela ne se fasse pas au détriment de la F1."
"L’Indy 500, l’Indycar, ça correspond. Nous avons déjà rencontré les dirigeants de ce sport, ils sont intéressés par notre arrivée éventuelle dans un avenir pas trop lointain."