Cinquième du championnat avec cinq podiums dont une victoire lors des sept dernières courses, et pas un résultat plus mauvais que la cinquième position depuis la pause estivale, Max Verstappen revient de loin après un début de saison catastrophique. Le Néerlandais est sorti de piste de nombreuses fois en début de saison, avant de prendre conscience du problème.
"En gros, l’année dernière, j’ai eu beaucoup de problèmes, beaucoup de problèmes de fiabilité, donc je n’ai pas pu faire ce que je voulais" dit Verstappen. "Il y a eu beaucoup de fois où je me battais pour des podiums, puis j’abandonnais. Cette année, j’ai foiré les six premières courses !"
Après avoir commis toutes ces erreurs, il a décidé d’aller plus lentement sur les conseils de son père... et a réalisé qu’il gagnait en performance : "Par la suite, nous avons donc fait un bien meilleur travail et il y a donc deux scénarios différents. Ça ne change pas vraiment mon approche de la façon dont je cours. Je suis toujours la même personne. Au Mexique aussi, j’étais là pour gagner et non pas pour être deuxième. Mais c’est comme ça, j’en voulais trop au début."
"J’avais vraiment envie d’essayer de me battre, mais avec notre voiture ce n’était pas possible, mais comme je l’ai dit au Mexique, mon père me disait parfois que lorsque j’allais lentement, je roulais encore assez vite. J’ai récupéré cette approche après Monaco et j’ai eu l’impression d’être plus rapide qu’avant. Mais sans erreurs. J’essayais juste d’en tirer trop. Ce qui n’était pas possible à l’époque."
Il révèle que son père est celui qui l’a conseillé pour se sortir de cette mauvaise passe, et que cette expérience, ajoutée à la relation entre les deux hommes, a été d’une grande aide : "C’est le seul qui me connaisse vraiment. Nous faisons tout ensemble, donc je pense qu’il est toujours bon de réfléchir, et que l’on peut toujours réfléchir à des pistes d’amélioration, et c’est ce qu’on a fait."
"Au fil des ans, en passant du temps avec mon père, j’ai appris à le faire moi-même, mais au début, c’était toujours grâce à mon père. Maintenant, bien sûr, dans certaines situations critiques, comme en début d’année, on en parle beaucoup, bien sûr. Ce serait mal d’être vraiment têtu et d’essayer de tout régler soi-même, alors on retourne toujours à la personne qui nous connaît vraiment."