Red Bull Racing a un avantage très important sur ses concurrents selon Max Verstappen.
Le Néerlandais révèle que les châssis de l’équipe autrichienne ne voient presque jamais l’usine de Milton Keynes, là où ils sont nés. Au contraire de la plupart des autres équipes, qui renvoient quand c’est possible leurs monoplaces à l’usine afin d’être préparées pour le Grand Prix qui suit.
"Durant une saison, notre monoplace n’est presque jamais à l’usine. Au retour des premiers Grands Prix hors d’Europe, et pendant la pause estivale. C’est tout," révèle Verstappen.
"Dans notre équipe, nous sommes capables de faire évoluer notre voiture directement sur les circuits. Les évolutions sont installées directement dans les garages."
Et s’il y a une grosse évolution ? "Alors nous recevons un nouveau châssis, tout simplement, depuis l’usine. C’est ce qui est d’ailleurs arrivé en 2017, en début de saison, quand nous nous sommes rendus compte que la voiture avait un souci et qu’il a fallu la corriger sérieusement pour Barcelone."
Pour les évolutions classiques, rien à signaler.
"Nous installons directement un nouvel aileron avant dans le garage ou même de nouveaux pontons ! Même le fond plat, tout est fait dans le courant d’un week-end quand l’usine dit que telle ou telle chose est meilleure. Cette souplesse est vraiment un plus. Et il y a toujours quelque chose de nouveau chez Red Bull."
"Je me souviens qu’après la pause, on m’a directement donné un nouveau volant à Spa, lors des essais libres. Il était plus léger, il y avait de nouveaux boutons à apprendre, mais nous avons pu faire cela directement sur le circuit sans perdre de temps en validations à l’usine."
Red Bull avait déjà habitué le monde de la F1 à être prête à la dernière minute lorsque ses monoplaces étaient assemblées à la dernière minute pour les essais hivernaux.
"C’est en effet quelque chose que je trouve très impressionnant. La voiture est développée au maximum à l’usine mais, avant la première journée de tests, personne ne voit la voiture complète. Ce ne sont que des pièces à assembler. J’ai vu le châssis arriver presque à la veille des premiers essais et la voiture se construire. Et la voiture est finie juste à temps, sur le circuit."
"C’est un risque parce que tout doit se monter à la perfection. Mais cela fonctionne grâce au travail d’orfèvre mené à l’usine. C’est tout un art chez Red Bull. Cela permet de développer des pièces jusqu’au dernier moment et les produire juste à temps pour les essais."