Max Verstappen a perdu deux positions à l’arrivée du Grand Prix d’Italie après avoir écopé de 5 secondes de pénalité pour avoir tassé Valtteri Bottas dans une zone de freinage et l’avoir percuté, faisant presque décoller la Mercedes au passage.
Malgré l’interdiction d’un tel décalage dans une zone de freinage ainsi que le fait qu’il soit allé au contact avec le Finlandais à plus de 300 km/h, le pilote Red Bull ne décolère pas.
"Je ne suis toujours pas d’accord avec la décision" lance-t-il. "J’ai vu les images, je me suis simplement défendu. Bien sûr, on essaie de laisser un espace aussi petit que possible pour que ça ne compromette pas l’entrée en virage."
Et de déployer ensuite une vision toute personnelle du problème : "Nous nous sommes percutés et peut-être que j’aurais pu lui laisser quelques millimètres supplémentaires, mais il était sur la ligne blanche. Avec le recul, c’est facile de dire qu’on aurait pu faire ceci ou cela, mais on arrive sur le virage à 340 km/h, cela nous met dans une situation de prise de décision différente que lorsqu’on regarde la vidéo."
La règle est pourtant précise : "Tout pilote qui revient sur la trajectoire après avoir défendu sa position hors de celle-ci doit laisser au moins une largeur de voiture d’écart entre sa propre monoplace et le bord de la piste à l’approche du virage."
Mais Verstappen préfère se considérer victime d’une décision subjective de la direction de course : "Cela dépend des commissaires. Certains donneront une pénalité, d’autres ne le feront pas. Je ne pense pas que ça ait grand chose à voir avec les règles. Nous pourrions parler éternellement de l’incident, mais la décision a été prise et elle ne m’empêche pas de dormir."
Il a ensuite appliqué une défense agressive face à Bottas, qu’il semble tenir pour responsable de sa pénalité, et qui a poussé le Finlandais à la prudence : "J’étais plutôt en colère pendant la course, donc il n’y avait pas moyen qu’il me dépasse. Au moins, il sait à quoi ressemble l’arrière de ma voiture."