Max Verstappen admet avoir été énervé par les gens le critiquant ouvertement et violemment sur les réseaux sociaux après les premières courses de la saison, après une série d’erreurs de sa part. A Montréal, lors de la conférence de presse, il avait dit vouloir mettre un coup de tête à celui qui lui demanderait encore s’il savait toujours piloter.
"Je n’en pouvais simplement plus" se souvient-il. "On aurait dit que j’avais perdu ma capacité à piloter. De nos jours, les gens donnent leur opinion très facilement sur les réseaux sociaux, sans pour autant connaître les gens. Et ils ont souvent peur de le dire en face. Les guerriers du clavier, c’est comme ça que je les appelle."
Selon le Néerlandais, c’est comme s’il se permettait de donner son avis sur le football en estimant qu’il valait plus que celui de professionnels de la discipline, alors qu’il n’en est qu’un simple spectateur : "Je peux donner mon avis sur le football, mais je ne connais rien à ce sujet."
"Parfois j’ai l’impression que c’est le cas, quand je regarde la télé. Mais qui s’intéresse à ce que je pense du football ? Le manager ne va pas penser : ’Max a dit ça, donc je dois changer des choses’. C’est ce que je ressens quand des gens parlent de F1. Je me dis que la plupart d’entre eux n’y connaissent rien et qu’ils devraient s’en tenir aux faits."