Max Verstappen semblait tenir un podium pour Red Bull à Monza, mais le Néerlandais s’est rendu coupable d’une manoeuvre douteuse sur Valtteri Bottas, qu’il a tassé dans la zone de freinage jusqu’à le percuter. Pourtant, le Néerlandais refuse d’endosser la responsabilité de l’incident, malgré les cinq secondes de pénalité qui lui coûtent la troisième et la quatrième places.
"Je n’ai pas a me calmer, je suis toujours resté calme" répond-il au micro de Canal+.
"Je ne suis pas d’accord avec cette pénalité mais c’est une autre histoire. J’estime avoir laissé assez de place à Valtteri, donc je pense que ces 5 secondes sont une pénalité très dure."
Il a ensuite été sommé par son équipe de ne pas résister face à Bottas mais a de nouveau fermé la porte au Finlandais, permettant à Sebastian Vettel de revenir dans les cinq secondes et de le dépasser aussi, mais il dédouane encore son comportement : "Peut-être que l’équipe a accepté la pénalité mais pas moi. Ce n’est pas juste. Mais oui c’est à cause de cette pénalité stupide."
"C’est dommage parce que la voiture fonctionne bien. Je suis optimiste pour Singapour, là-bas le déficit de puissance ne sera pas aussi pénalisant."
En plus de ses 5 secondes de pénalité, Max Verstappen a pris deux points de pénalité sur sa licence, comme l’annoncent les commissaires de la FIA.
Dans l’autre Red Bull, Daniel Ricciardo n’a pas été aussi chanceux. L’Australien s’élançait en dernière ligne après une pénalité consécutive à un changement de moteur, et a finalement abandonné suite à la casse du bloc tout neuf qu’il embarquait pour ce Grand Prix d’Italie.
"Je ne suis pas certain pour être honnête, j’ai vu de la fumée, donc ça pourrait être ça" explique-t-il au sujet de la possibilité d’une casse mécanique. "Il faudra attendre que la voiture rentre au garage, je ne sais pas si les gars ont vu quelque chose sur les données, mais je leur ai dit que la voiture fumait et ils m’ont dit de couper le moteur. J’ai le sentiment qu’ils n’avaient pas idée de ce qu’était le problème."
Ricciardo essaie de rester positif, ou du moins de relativiser, mais semble le faire difficilement : "On va essayer de sauver ce qu’on peut, j’espère ne pas avoir de pénalité à Singapour car ce sera très compliqué."