Pour connaître le champion du monde 2012, il faudra encore attendre. Tout se jouera donc lors de la finale du championnat, au Brésil la semaine prochaine, entre Sebastian Vettel et Fernando Alonso...
Vettel a été battu par Hamilton lors du Grand Prix des États-Unis, et la troisième place d’Alonso pousse le suspense à son comble. Séparés par 13 points, tout se jouera sur le circuit d’Interlagos.
« Cela semble un peu meilleur pour moi après la course d’aujourd’hui », déclare Vettel, qui reprend trois nouveaux points à son rival. « Maintenant, nous avons une autre étape à passer au Brésil. »
Bien que Red Bull ait obtenu son troisième titre consécutif de champion des constructeurs, l’équipe autrichienne n’a pas vraiment fait la fête après que Vettel ait été battu par Lewis Hamilton sous le drapeau à damiers.
En tête, l’Allemand a été gêné dans le premier secteur par la HRT de Karthikeyan - ce qui a profité à Hamilton, qui n’en a fait qu’une bouchée dans la zone DRS.
« Ce n’était pas de ta faute », a lancé Christian Horner à la radio. « Il va y avoir une semaine très chargée qui nous attend », a-t-il ajouté.
L’avantage est néanmoins du côté de Vettel, qui n’a besoin que d’une quatrième place pour être champion. Cependant, Interlagos a réservé par le passé des courses haletantes - à l’image du dernier tour en 2008.
« Vous avez été brillant toute la saison, et bien évidemment vous vous battez jusqu’à la fin », a lancé Mario Andretti à Alonso sur le podium.
La seule inquiétude pour Red Bull, c’est peut-être la fiabilité. Mark Webber en a fait les frais cet après-midi, même s’il y avait une nouvelle spécification à Austin.
« Tout à fait, notre fiabilité est très fragile », admet Adrian Newey. « Renault n’a pas réussi à trouver une solution adéquate concernant les alternateurs. »