C’est au soir du Grand Prix de Corée, qui avait vu Red Bull Racing remporter le titre constructeurs, qu’une première effroyable nouvelle a touché le monde des sports mécaniques. Celle de la mort de l’Anglais Dan Wheldon, sur le circuit de Las Vegas, durant la dernière course du championnat IndyCar. Et malheureusement, un deuxième accident mortel s’est produit dimanche dernier, en Malaisie. Là bas, c’est le pilote de MotoGP Marco Simoncelli qui y a laissé la vie après une terrible chute suivie d’une collision durant le deuxième tour de la course de Sepang.
Bien sûr, ces deux disparitions ont choqué et ému le paddock de la F1. « Nous avons vécu deux semaines horribles pour les sports mécaniques », a livré Sebastian Vettel, jeudi, en Inde. « C’est au moment où je suis rentré de Corée que j’ai appris pour l’accident de Dan Wheldon aux USA. Et la semaine dernière, je me suis assis sur mon canapé et j’ai regardé la MotoGP. Et j’ai vu le crash de Marco (Simoncelli). Je n’étais pas un ami proche mais, je le connaissais. Je l’avais rencontré cette année ».
Le double champion du monde de Formule 1 admet aussi que tous les pilotes du monde prennent des risques dans la pratique de leur sport. « Nous prenons tous un certain risque quand nous sautons dans notre voiture ou que nous montons sur notre moto », a livré l’Allemand de 24 ans. « Nous aimons les sports mécaniques, nous aimons le frisson et dans le même temps, nous espérons toujours que rien ne se passera. Nous aimons ce que nous faisons et nous sommes heureux quand nous prenons certains risques. Mais c’est vraiment choquant de voir à quelle vitesse les choses peuvent changer ».
« Je pense que nous devons toujours essayer de rendre les choses plus sûres », a poursuivi Sebastian Vettel. « Parfois, nous sommes critiqués quand les dégagements sont trop grands, que nos voitures vont trop loin (dans la recherche de la sécurité) mais, d’un autre côté, nous ne voulons jamais nous mettre dans la situation que vivent actuellement les pilotes de MotoGP et la série IndyCar. Nous allons garder les doigts croisés et espérer que plus rien de ce genre ne se passe mais, ce n’est pas possible et nous le savons. Pour l’instant, la seule chose que nous pouvons faire est de respecter les familles et de leur donner l’espace et le temps dont elles ont besoin ».