L’Allemagne possède plusieurs pilotes très talentueux et au moins deux d’entre eux pourront viser le podium cette fin de semaine à Hockenheim. Il y a bien sûr, Nico Rosberg, mais est-il vraiment un digne représentant de l’Allemagne ?
Lewis Hamilton en doute et s’était montré taquin. "Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il est de nationalité allemande, mais il est à la fois allemand, finlandais et il vit depuis toujours à Monaco..."
Vettel se sent pour sa part parfaitement allemand. "Par certains côtés, je suis très allemand," affirme-t-il. "J’aime être précis, j’aime faire les choses de manière efficace plutôt que m’imposer des complications."
Sous nos contrées, les Allemands ne sont pas vraiment réputés pour leur sens de l’humour, mais bien sûr, Sebastian Vettel semble partager un peu ce préjugé, surtout lorsque cela concerne… Nico Rosberg.
"Je dois laver ma voiture le vendredi comme tous les Allemands, mais lorsque je suis sur un circuit, d’autres personnes le font pour moi. Lorsque je ne suis pas chez moi le vendredi, je ne peux pas laver ma voiture et je suis donc un mauvais Allemand en quelque sorte. Quant à Nico Rosberg, je ne sais pas s’il a le sens de l’humour. J’ai du mal à plaisanter avec lui… il est donc peut-être très Allemand de ce côté-là."
Quoi qu’il en soit, avec ou sans sens de l’humour, Sebastian Vettel est une source d’inspiration pour les jeunes qui veulent se lancer dans le sport automobile.
"Je ne me lève pas le matin en me disant que je suis une source d’inspiration," poursuit le quadruple champion du monde. "Lorsque je retourne parfois sur un circuit de karting, il y a des jeunes qui viennent vers moi et qui me disent qu’ils aiment ce que je fais. C’est quelque chose que je comprenais lorsque j’étais à leur place, mais être le héros de quelqu’un me semble aujourd’hui assez étrange. Je n’ai pas l’impression d’être un héros ou d’être une source d’inspiration pour les gens, car je suis ce que je suis. Je ne peux pas voler comme Superman, je n’ai aucun super-pouvoirs."
Depuis le début de cette saison, Sebastian Vettel peut vérifier course après course qu’il n’est pas doté de pouvoirs surnaturels lorsqu’il voit son équipier Daniel Ricciardo le devancer sur la grille de départ ou en course.
"Il est normal que quelqu’un vous botte les fesses de temps en temps. J’essaye de limiter les dégâts, mais pour l’instant, il semble avoir pris l’avantage. Il se sent bien au volant de la voiture et il est rapide. Bien sûr, ma saison n’a pas été formidable jusqu’à présent, j’ai eu de nombreux problèmes techniques et un tas de choses qui m’ont empêché d’être dans le rythme. Il y a aussi une ou deux choses que je n’aime pas sur la voiture et nous allons essayer d’améliorer ça. Mais pour tout vous dire, je suis très content pour lui," ajoute Vettel.
"Mais mon objectif ce n’est pas Daniel, c’est Mercedes. Oui c’est bien de battre son équipier mais être 13ème ou 14ème ne me donne aucun plaisir. Je veux gagner," conclut-il.