Troisième du Grand Prix du Japon, Sebastian Vettel est mathématiquement assuré du titre 2011 et devient donc le plus jeune double champion du monde de l’histoire.
L’émotion était une nouvelle fois au rendez-vous pour l’Allemand, qui a tenu à rendre hommage à tous les membres de l’équipe Red Bull.
« Un bon résultat aujourd’hui encore pour gagner le championnat ici, c’est fantastique. Il y a tellement de choses qu’on veut dire dans ces moments-là, mais c’est difficile de se rappeler de tout. Je suis juste reconnaissant à tous les membres de l’équipe », a-t-il confié à sa descente du podium.
« Nous avons tellement de gars, ici sur le circuit et à Milton Keynes, tous les jours, pas seulement vendredi mais aussi samedi et dimanche, et de lundi à vendredi, qui travaillent dur chaque jour pour des points et pour le championnat. »
« Il y a tellement de monde. Il est difficile de les nommer tous, mais celui qui ressort du lot est celui avec qui j’ai passé le plus de temps, mon entraîneur Tommy Parmakoski. C’est lui qui m’a empêché de penser à des choses qui étaient hors de notre contrôle. »
Vettel a tenu à souligner que l’émotion de ce deuxième titre était tout aussi forte que celle de l’année dernière, même si les circonstances étaient bien différentes.
« Le plus dur est de gagner après avoir gagné l’année dernière. Nous avons gagné le championnat, c’était tellement serré et nous étions tellement heureux, même en sachant comment faire vous ne pouvez pas oublier tout ça. Je n’aurais pas pu faire ça tout seul. C’est aussi déconcertant que le premier, je dois dire. J’ai du mal à trouver les mots. »
« L’année a été longue, nous avons eu une année fantastique, et le plus beau est qu’elle n’est pas encore finie », a-t-il conclu.
A chaud, son patron Christian Horner commentait : « C’est incroyable. Ce fut une bonne course. Nous aurions adoré gagner mais Sebastien est champion du monde. Il a magnifiquement piloté et le mérite amplement. Ce fut une année merveilleuse et Seb peut être fier de ce qu’il a fait. C’est simplement phénoménal. »