Chargement ...

Vettel : Je veux prouver que je peux le faire avec Ferrari

La pression ? Il s’y attendait

Chargement ...

Sebastian Vettel a pris le relais de Fernando Alonso chez Ferrari et le pilote allemand s’est donné pour mission de réussir là où Ferrari et l’Espagnol ont échoué ensemble : décrocher le titre mondial.

Si la Scuderia est incontestablement plus proche de Mercedes cette année, il semble encore lui manquer quelques dixièmes pour inverser la tendance. Et la pression s’est faite naturellement plus grande de la part de l’Italie et du président, Sergio Marchionne.

"Cette pression d’être chez Ferrari, je savais qu’elle serait là au quotidien en signant. Nous savons tous que cette écurie est spéciale. C’est ce qui en fait sa force. Je me sens honoré d’y participer. Je suis très fier de désormais faire partie de son histoire. Et je le serais encore plus si j’arrivais à gagner un ou plusieurs titres mondiaux au volant d’une voiture de la Scuderia," relativise Vettel dans une interview pour le journal L’Equipe.

"Chez Red Bull, n’oubliez pas que j’avais le docteur Marko. Et il n’était pas mauvais pour vous mettre une sacrée pression ! (...) Vivre avec les journalistes italiens est différent de ce que je vivais chez Red Bull, c’est vrai. Ferrari n’est pas qu’un constructeur, c’est un état d’esprit, une façon de vivre. On ne peut pas se passer de parler au quotidien de la Scuderia. Même lorsque cela va mal, on renforce la légende de cette équipe."

A Barcelone comme à Monaco, Red Bull semble avoir pris l’ascendant sur Ferrari...

"Nous nous sommes rapprochés des Mercedes. Je regarde toujours devant. Et ce sont les Mercedes que je vois. À Barcelone, notre mauvais samedi explique nos difficultés en course du dimanche. Mais nous avons tout de même nos deux voitures sur le podium. En termes de vitesse pure, nous sommes devant les Red Bull et pas loin des Mercedes."

"Nous ne sommes pas encore arrivés à vivre un week-end parfait. Il y a toujours un problème moteur, un pépin mécanique, une mauvaise stratégie au mauvais moment, un accrochage. Il reste beaucoup de courses pour prouver mes dires. C’est une question de temps."

Le titre mondial semble toutefois encore promis à Mercedes cette année. Lewis Hamilton pourrait devenir quadruple champion du monde, comme Vettel.

"Cela peut sans doute plus déranger Alain Prost car il ne pilote plus. Moi, je suis encore en F1, et je peux encore gagner. Voilà deux ans que le titre m’échappe mais la motivation grandit. Comme l’appétit. J’ai prouvé que je pouvais être champion du monde. Je veux maintenant prouver que je peux le faire avec Ferrari."

"De son côté Rosberg, Nico est plutôt bien parti," admet-il. "S’il continue ainsi, avec l’écart qu’il a creusé, cela pourrait marcher pour lui. Mais la raison pour laquelle nous montons dans la voiture le dimanche, c’est que rien n’est jamais écrit. La preuve avec Max Verstappen à Barcelone. On peut gagner."

Chargement ...

«Pirelli : En théorie, deux arrêts seraient plus rapides

Officiel : Renault prolonge avec Red Bull et fournira de nouveau Toro Rosso»

Info Formule 1


>Hamilton : La FIA va dans la bonne direction concernant les règles en course

>Gasly : Tsunoda ’mérite sa chance’ chez Red Bull

>Verstappen fait part de ses émotions et ferme le débat avec Norris et Leclerc

>Le fret aérien de la F1 utilisera plus de carburant durable

>On a lu : Ayrton Senna, l’icône immolée

+ d'infos Formule 1