Il y a quelques semaines, le nouveau triple champion du monde de F1 Lewis Hamilton avait mis en doute le véritable niveau de Sebastian Vettel. En effet, estimant que les coéquipiers de l’Allemand, Mark Webber et Kimi Räikkönen, n’étaient plus au meilleur de leur forme au moment de l’affronter, Hamilton avait affirmé qu’il était « difficile d’estimer à quel point Vettel était bon. »
« Je suis certain que mes coéquipiers sont ravis d’entendre ça ! a répondu l’Allemand. Mais au bout du compte, je pense que les comparaisons entre pilotes sont toujours très difficiles à établir. »
Et pendant que nombre de critiques mettaient les quatre titres de l’Allemand sur le compte de la domination de Red Bull, la cote de Vettel a inévitablement remonté après une première année solide chez Ferrari.
« C’est bon à entendre. Mais le plus important, c’est d’être vous-même satisfait de vos accomplissements. Dans l’ensemble, je le suis. L’année dernière chez Red Bull ne fut pas aussi mauvaise qu’on a bien voulu le dire. Pour les critiques, il était important que Vettel enfile une nouvelle combinaison et retrouve le chemin du succès. »
Ce qui est clair en revanche, c’est que Red Bull a pour l’instant du mal à contrer Mercedes et Ferrari. Le transfert de Vettel apparaît ainsi comme particulièrement inspiré.
« Rétrospectivement, on peut dire ça oui. Mais à l’époque, c’était un plongeon dans l’inconnu, parce que Red Bull était toujours la deuxième force du plateau. Mais je pense que cette année ne s’est pas bien passée pour eux, alors je peux être content de ma décision. »
Mais comme à son habitude, l’Allemand rechigne à parler de sa vie privée, à tel point que certains de ses fans se demandent s’il est marié.
« Jamais marié, deux enfants. Je pense que si vous cherchez le mot ‘privé’ dans le dictionnaire, vous y trouverez une définition claire, sourit Vettel. Je peux évidemment comprendre que presque tout le monde révèle sa vie privée aujourd’hui, mais la mienne m’appartient. Et ça n’a rien à voir avec de l’arrogance. »