Après avoir connu tous les succès ou presque depuis 2010, Sebastian Vettel est retombé sur terre cette saison avec une Red Bull Renault qui n’est pas à la hauteur des Mercedes, notamment du côté du moteur. Ce qui fait dire au champion allemand que "la Formule 1 peut être très cruelle."
"Cela a été un début de saison difficile, très difficile même. La F1 peut être fantastique, comme j’ai pu l’expérimenter, mais aussi très cruelle lorsque vous devez abandonner pour différents problèmes. Vous devez compter sur votre voiture, cela fait partie du jeu," déclare Vettel à la BBC.
Il compte 3 abandons en 9 courses mais a aussi été battu 5 fois sur 9 par Daniel Ricciardo en qualifications, son équipier ayant également pu saisir une victoire surprise à Montréal.
"Je dois m’adapter encore davantage à cette voiture. Il y a du progrès. Ce n’est pas encore à 100% mais je suis confiant que ça le sera. J’ai de la peine à bien comprendre toutes les réactions de la voiture alors je teste beaucoup de choses. Certaines fonctionnent, d’autres non. Certains tours sont bons, d’autres non, je n’ai pas encore la régularité du passé. Nous travaillons tous ensemble là-dessus. J’ai encore quelques marches à gravir mais je vais y arriver."
Malgré les problèmes, Vettel assure s’amuser encore en F1.
"Je suis tombé amoureux de ce sport et j’aime la compétition. Piloter une F1 me fait sourire et donne une énorme quantité de satisfaction. Quand vous avez une mauvaise journée, vous pouvez vous dire que c’est horrible, que vous ne vous amusez pas. Mais entre rien faire et être en F1, il n’y a pas photo."
"Notre objectif ne peut varier : finir premier. Nous ne sommes pas en F1 pour des 3ème ou des 5ème places. Si c’est le meilleur résultat possible en attendant des jours meilleurs, il faut s’en satisfaire et respecter le fait que les autres peuvent faire mieux. Mais le but est bien de les battre."