Sebastian Vettel estime que la course qui a fait de lui un champion du monde à trois reprises était la plus difficile qu’il ait jamais vécu en Formule 1 et ailleurs.
Le pilote Red Bull a chuté de la quatrième à septième place au premier virage, puis a chuté en fond de peloton après une collision avec Bruno Senna, qui l’a laissé avec une voiture endommagée.
Vettel est rapidement remonté dans les points mais la météo changeante et les averses a plusieurs fois mis son rival Alonso champion du monde virtuel. Enfin, son équipe n’avait pas son dernier train de pneus intermédiaires prêts à temps et il a perdu plusieurs secondes au stand, ce qui a ajouté à une incroyable tension !
"Ce fut une course incroyable. Ils ont tout essayé pour nous rendre la vie dure aujourd’hui. J’ai du mal à trouver mes mots, cela va me prendre du temps pour réaliser," a déclaré Vettel. "À l’intérieur de la voiture lorsque vous êtes à l’envers dans le virage 4 sans que vous ayez rien demandé, ce n’est pas le sentiment le plus agréable. J’ai été très chanceux que personne ne m’ait tapé après ça."
Vettel et Red Bull ont alors entamé une remontée nécessaire pour aller prendre le titre.
"Je pense que c’était la course la plus dure de ma vie mais nous avons continué à y croire. Beaucoup de pilotes ont essayé d’utiliser des manœuvres sur moi, certaines choses qui parfois, de notre point de vue, allaient au-delà des limites. Mais nous ne nous sommes jamais irrités ou laissés distraire par cela. Et nous avons poussé jusqu’à la fin."
Vettel est heureux d’avoir montré son talent dans ces conditions.
"Ce week-end, les gens ont essayé de nous pousser dans une certaine direction en disant que quand il pleut, c’est difficile pour nous. Je pense que nous avons prouvé aujourd’hui que nous aimons les conditions humides autant que les conditions sèches, et aujourd’hui cela nous a même aidé un peu. Après 10 ou 20 tours, j’étais de retour à la quatrième ou cinquième place, juste derrière Fernando."
L’Allemand avoue aussi qu’il a eu de la chance que la pluie soit présente. "Quand la piste a séché, les dommages au niveau de mon échappement se faisaient sentir, avec moins d’appuis. Heureusement, l’aileron avant était intact, mais si les conditions étaient redevenues sèches, je n’aurai pas tenu le rythme."