La saison est maintenant très proche de s’achever, et l’une des bonnes surprises de l’année aura probablement été Sebastian Vettel, qui avait rejoint Ferrari en provenance de Red Bull. L’occasion pour l’Allemand de revenir rapidement sur sa première année en rouge lors d’une interview confiée au site officiel de la F1.
« Commençons par le pire moment : sans aucun doute la course au Mexique. Mais c’est du passé et je veux laisser ce mauvais souvenir où il est ! Quant aux temps forts, il y en a eu beaucoup ! Le podium de Melbourne était totalement inattendu et fort bienvenu, le parfait commencement d’une ‘nouvelle vie’ ! Puis la victoire en Malaisie tout de suite après, c’était presque trop beau pour être vrai. Et comme je sais que les médias raffolent des statistiques, je suis monté 13 fois sur le podium avant la dernière course ! Trois victoires, trois deuxièmes places et sept fois troisième, c’est pas mal ! »
« En fait, chaque fois que nous avons eu l’occasion de gagner, nous l’avons fait. C’était surprenant, parce que l’équipe était dans un tout autre état que maintenant. J’étais nouveau et ne savais pas à quoi m’attendre. Du coup, du point de vue de l’équipe et du mien, nous avons plutôt dépassé nos attentes. »
Et cette réussite est en partie attribuée au tandem Vettel-Räikkönen qui affiche une bonne entente probablement bénéfique en 2016, face à deux pilotes Mercedes certes dotés de la meilleure machine, mais dont la rivalité semble déteindre sur leur attitude en-dehors des circuits.
« C’est toujours difficile de savoir réellement quand vous portez un regard extérieur sur une autre équipe mais oui, Kimi et moi nous entendons à merveille. Il est bien entendu que chaque pilote joue pour lui-même au bout du compte, mais c’est la façon de procéder qui fait toute la différence, tout comme la manière de gérer les situations en-dehors de la piste. Et je crois que nous avons trouvé les bons moyens. »
En constante progression depuis le début de l’année, il s’agira maintenant pour Ferrari de grappiller du temps à coups de centièmes de secondes.
« Je crois qu’il est toujours difficile de combler les écarts, et nous l’avons fait de manière spectaculaire cette saison. Il est évident que quand les marges diminuent, la tâche devient plus ardue. Ce n’est pas facile à faire en cours d’année et il vaut mieux tâcher de régler les problèmes pendant l’hiver, en travaillant sur l’architecture de la voiture. Mais les autres aussi auront l’occasion de progresser durant ces quelques semaines, alors la seule façon de procéder est de travailler mieux qu’eux. »
« Sans entrer dans les détails, nous allons nous concentrer sur nos faiblesses, qui sont connues de nos rivaux. Une chose va changer significativement cependant : nous aborderons 2016 de façon bien plus calme. L’an dernier à la même époque, l’équipe ne savait pas trop où aller et s’en agaçait. Mais tout ça, c’est fini. La structure est en place, et c’est d’une aide précieuse pour préparer la saison prochaine. »