Mercedes a frisé les 5000 kilomètres d’essais privés cet hiver... c’est trois fois plus que Red Bull, qui fait à peine mieux que Lotus et Marussia avec 1700 kilomètres couverts environ. La faute à une fiabilité très médiocre de la RB10 à moteur Renault.
Mais comme si cela ne suffisait pas, Sebastian Vettel a admis que la Red Bull n’avait pas, pour l’instant, les performances des meilleures voitures vues pour le moment. Avec plus de 4 secondes de retard sur le temps d’Hamilton, dur de tirer un constat positif.
"Oui nous sommes aussi inquiets par nos temps au tour. Ce n’est pas un secret. Nous n’avons pu faire les temps faits par les Mercedes, les Williams ou les Ferrari pour bon nombre de raisons... mais nous avons d’autres problèmes à régler que nos performances avant cela," concède Vettel, en référence aux problèmes de fiabilité.
Vettel admet également que l’Australie sera un chemin de croix pour Red Bull.
"Ce sera très difficile pour nous, je ne nous classe clairement pas parmi les favoris. Nous n’avons pas assez roulé, nous n’avons pas le rythme de certains top teams. Nous verrons bien à Melbourne mais je ne m’attends pas à des bonnes surprises."
"En attendant, nous pouvons limiter les dégâts et utiliser ces deux semaines pour mettre sur la voiture de nouvelles pièces, qui correspondront mieux au besoin de la RB10 avec notre amélioration des connaissances. Peu à peu les choses vont rentrer dans l’ordre," conclut Vettel.