En quatre participations au Grand Prix du Japon au volant d’une Red Bull, Sebastian Vettel en a remporté trois. Avec une telle statistique, nul doute que l’Allemand aime Suzuka. Cependant, il ne l’aime pas que pour ses résultats probants, mais aussi pour les particularités qui font le caractère de la piste nippone.
« Suzuka, mon circuit préféré ! C’est la plus belle piste avec la Nordschleife et Macau, c’est un rêve à piloter » déclare Vettel. « Les cinq premiers virages, les ‘S’ qui vont ensemble, se passent aux alentours de 240 km/h, toujours à la limite, et vous pouvez sentir les forces centrifuges dans les deux sens. Il y a de grosses bosses qui tirent sur le cou » décrit l’Allemand.
Son tour continue avec ‘Spoon Curve’, le grand virage avant la longue ligne droite de retour : « Elle est très rapide et possède deux points de corde. Il faut du courage pour en ressortir en écrasant l’accélérateur. Il y a ensuite une longue ligne droite qui mène au gauche ultra rapide, le 130R. On y passe à fond, mais ça ne laisse pas de place à l’erreur ou au problème technique puisque le dégagement n’est pas génial ».
Vient ensuite une des grosses opportunités de dépassement, la dernière chicane qui porte le nom de Casio. Théâtre de l’accrochage entre Senna et Prost en 1989, cette chicane a vu de nombreux dépassements, plus ou moins réussis, au fil des ans. Son entrée est aujourd’hui le point de détection pour l’activation du DRS.
« On y passe en seconde, le point de corde est très dur à voir. Dépasser est plus compliqué qu’il n’y parait. Il est possible de mal juger le freinage et si la voiture devant ne coopère pas, il est possible de s’accrocher » conclut Vettel.