Pirelli a souligné récemment que les mulets utilisés par Ferrari, Red Bull et Mercedes lors des essais privés menés pour développer les pneus de 2017 ne produisaient pas assez d’appuis aérodynamiques.
Selon le manufacturier italien, il manque environ 20% d’appuis pour reproduire en réel ce que donnent les simulations des voitures de l’année prochain.
Sebastian Vettel, qui participe au développement de ces gommes depuis août, admet être d’accord avec l’analyse de Pirelli.
"Pour en savoir plus, vous devez parler à Pirelli parce que lors de ces essais nous roulons un peu à l’aveugle. Nous avons plusieurs pneus différents à tester et nous donnons notre ressenti," explique Vettel.
"Pour l’instant, en matière d’adhérence, c’est assez similaire à ce que nous avons aujourd’hui. C’est probablement un peu meilleur mais je pense en effet que le mulet n’est pas au niveau de performance de ce que nous aurons en 2017."
"Selon moi cela va tout de même dans la bonne direction. Pirelli n’en est qu’au début de ces essais et beaucoup de choses vont changer encore. J’ai hâte de voir ce que nous aurons à essayer lors des derniers essais à Abu Dhabi. Ce sera probablement plus proche de ce que nous aurons en 2017, même si je pense que Pirelli pourra encore changer des choses d’ici là."
"Encore une fois, pour avoir plus de détails, il faut aller demander à Pirelli parce qu’ils ne nous donnent pas beaucoup d’informations."