Comme il l’avait déjà fait il y a deux semaines en Corée, Sebastian Vettel a signé le record du tour en course lors de son passage sous le drapeau à damier. Est-ce bien raisonnable ? Son équipe apprécie-t-elle cette prise de risque dans les derniers instants de la course ?
"Bien sûr que non, il sait que nous n’aimons pas ça," commente Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull. "Nous avons fait l’impossible pour éviter cela. Nous lui avons demandé de baisser son régime moteur et de débrancher son KERS. A part mettre une vache sur la piste, nous ne pouvions rien faire d’autre."
"Finalement, nous avons une confiance totale en lui. Je suis persuadé qu’il avait encore de la marge et que son seul objectif était de remporter la victoire. Il sait qu’on ne donne pas de point pour le tour le plus rapide en course, mais il aime les statistiques et terminer un week-end de la meilleure des façons," poursuit Horner.
Vettel avait déjà fait la même chose en Corée et il avait promis à son équipe de ne plus jamais recommencer. Mais on le sait, les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent.
"Nous en avions parlé après la course en Corée et il avait présenté ses excuses tout en nous promettant que cela ne se reproduirait plus jamais. Et deux semaines plus tard, il recommence. (...) je suis sûr qu’il voulait montrer à quelle vitesse il était capable de rouler ici," ajoute Horner.