Deux heures après l’arrivée (et un premier briefing avec l’équipe), Sebastian Vettel est apparu plus relax devant les médias. Il affirme que c’est une incompréhension à propos de la consigne d’équipe qui a mené à cette situation en course, lors de laquelle il a retenu Daniel Ricciardo, plus rapide, derrière lui.
"J’ai bien laissé passer Daniel au premier virage, je n’ai pas insisté davantage. Il était bien plus rapide que moi. A ce moment-là, nous avions différentes stratégies et c’est quand on me l’a dit que j’ai compris la consigne. Au début il y a eu une incompréhension. J’ai donc réalisé que cela ne servait à rien de le retenir," admet l’Allemand, qui cherche visiblement à calmer le jeu.
"Cela avait plus de sens, je reconnais que je n’étais pas assez rapide et la priorité de l’équipe, c’était juste, était donc de pousser Daniel pour qu’il puisse aller chercher Fernando. Daniel était plus rapide aujourd’hui, c’était assez évident."
Comment Vettel explique-t-il sa contre-performance en Chine ?
"Je ne sais pas. Le premier relais était correct, le dernier était trop lent avec les pneus les plus durs. C’est bien pour Daniel, qui semble plus à l’aise avec la voiture que moi et peut en tirer plus de chose," dit-il. "Pour le moment il y a un gros écart entre lui et moi, il est une bonne référence."
"Daniel démontre qu’il y a plus de potentiel dans la voiture que je n’en tire pour le moment. Je ne pense pas que ce soit un problème sur ma voiture, c’est une question de réglages et je dois trouver ceux qui me correspondent," conclut Vettel.