Sebastien Vettel s’est de nouveau exprimé sur la perte des deux championnats pour Ferrari cette saison, face à une équipe Mercedes qui n’a cessé de monter en puissance. L’Allemand admet qu’il y a eu une trop grande disparité de niveau entre les bonnes et les mauvaises courses de lui et son équipe.
"Je pense que nous avons besoin d’un ensemble plus fort" admet Vettel. "Nous avons certainement eu des moments cette année où nous avons eu des courses solides, mais nous avons aussi eu des courses qui n’étaient pas très bonnes, nous n’étions pas assez rapides."
"Donc je pense que c’est la vitesse qui décide et je pense que dans de nombreux cas, nous manquions un peu de vitesse. Mais il est clair que nous travaillons très fort et que la motivation est là pour franchir cette dernière étape qui est encore en attente et nous échappe encore."
Vettel estime toutefois qu’il est dommage d’attribuer en majorité la réussite ou l’échec d’une équipe au simple pilote, qui n’est selon lui que le dernier maillon d’une grande chaîne, même s’il s’agit du maillon le plus fort de la chaîne en question.
"Ce qui apparaît en premier quand on regarde des qualifications et des courses, c’est le pilote qui franchit la ligne d’arrivée seul, mais il y a beaucoup de gens derrière pour s’assurer que le travail est vraiment bien fait et que tout le monde travaille vraiment bien ensemble, ce qui donne une chance de finir plus haut."
"Je pense donc qu’il n’y a pas besoin de dire que Lewis [Hamilton] a eu un parcours incroyable ces cinq dernières années... et même depuis le jour où il a rejoint la Formule 1 jusqu’à maintenant, pour être honnête. Ils ont fait un très bon travail d’équipe. Le défi de battre une équipe aussi forte est difficile, mais c’est notre objectif."
Il sait également que même si cette saison a été frustrante, elle fait partie de l’apprentissage de Ferrari et de son chemin pour aller battre Mercedes. Bien que Ferrari ait progressé, elle n’a encore pas les rouages d’une mécanique aussi bien huilée que Mercedes.
"Nous savons où nous voulons aller. Beaucoup de travail nous attend, beaucoup de leçons sont encore à tirer cette année. Nous avons fait 21 courses et en résumé, nous n’avons pas été assez forts cette année pour relever le défi jusqu’à la dernière course ni jusqu’au dernier tour, donc je pense que nous devons nous regarder en face."
"Je pense que nous avons les gens, nous avons les ressources nécessaires pour tirer le maximum de notre programme, pour améliorer le travail au sein de notre équipe et pour nous assurer d’en arriver à un programme plus solide, une équipe plus forte pour l’avenir."