Pour une fois le triple champion du monde, Sebastian Vettel, et son ami Bernie Ecclestone ne sont pas sur la même longueur d’onde concernant un domaine en Formule 1, celui des pneus.
Comme nous vous le rapportions ce matin, le grand argentier a défendu Pirelli. "J’avais demandé à Pirelli de faire des pneus qui étaient incapables de faire plus que la moitié de la course afin que les arrêts au stand soient obligatoires et c’est ce qu’ils ont fait. Il est difficile de prédire qu’un pneu fera 15 ou 20% d’une course, car tous les circuits sont différents et les températures le sont aussi (...) Les pilotes doivent à nouveau utiliser leur cerveau pour gagner des courses."
Une approche que conteste Sebastian Vettel, même si Pirelli va revoir (légèrement) ses gommes à partir du Canada.
"Ce n’est pas un seul ingrédient de la recette qu’il faut changer. C’est toute la recette," affirme-t-il au magazine Kicker.
Vettel espère que les pneus 2014 permettront à nouveau aux pilotes d’attaquer. "Je l’ai déjà dit, ce n’est pas normal que la voiture ne soit plus le facteur limitant. Nous sommes à 60 ou 70% de nos performances en course pour préserver les pneus. Sinon nous ferions 1, 2 ou 3 arrêts de plus et nous n’avons pas assez de pneus sur tout un week-end pour ça. Les pneus de 2014 doivent reprendre le chemin inverse afin de redonner du sens à l’attaque en course."
"A Barcelone tout le monde a convenu que 4 arrêts c’était trop, j’espère que c’est le début de la prise de conscience qu’il faut revenir en ailleurs sur cette philosophie des pneus."