L’équipe Red Bull est la grande favorite de cette saison 2013, même s’il est difficile de déchiffrer les performances des uns et des autres en essais privés. Sebastian Vettel affirme d’ailleurs qu’il ne sait pas vraiment à quoi s’attendre d’ici deux semaines à Melbourne…
"Ce n’est pas comme si nous allions nous rendre à Melbourne pour écraser tout le monde," affirme Sebastian Vettel. "En vérité, nous ne savons pas où nous sommes dans la hiérarchie. Les conditions que nous avons ici à Barcelone ne sont pas comparables à celles que nous aurons à Melbourne."
La Red Bull RB9 a-t-elle des soucis particuliers ? "Non, pas vraiment. Nous avons quelques petits soucis de fiabilité avec certaines pièces, mais rien de vraiment inquiétant. Nous avons encore appris des choses aujourd’hui et nous espérons encore apprendre lors des deux prochaines journées afin d’être prêts pour Melbourne."
Red Bull a testé hier ce qu’on appelle déjà un "DRS passif". Est-ce que ce dispositif sera très utile à Melbourne ? "Nous verrons bien, il est encore trop tôt pour le savoir. Ce n’était pas la journée idéale pour tester de nouvelles pièces, car les pneus ne duraient pas assez longtemps. En plus de ça, il y avait du vent et il n’est donc pas facile de déchiffrer les données."
La Red Bull telle qu’elle est aujourd’hui pourrait-elle rendre Vettel heureux en Australie ? "Je l’espère et j’espère surtout que les pneus auront une durée de vie plus longue là-bas qu’ici, car ce serait vraiment très amusant si tout le monde souffrait de graining après seulement un tour. En vérité, je crois que ce phénomène est seulement dû au temps froid sur Barcelone. Ce que je peux déjà dire en revanche, c’est que nous avons mieux commencé cette année que l’année passée et ce n’est déjà pas si mal, n’est-ce pas ?"
Sebastian Vettel est généralement considéré comme le favori pour le titre mondial. Apprécie-t-il d’être dans cette position ? "Ah bon ? Alors je remercie tout le monde pour ça et j’espère qu’ils ont raison. Plus sérieusement, je dispose de très peu de temps pour observer ce que les autres font et je suis donc assez surpris d’apprendre que nous avons été très observés par les autres. Je pense que nous découvrirons une première hiérarchie à Melbourne, mais je doute que nous verrons une tendance définitive après seulement une ou deux courses. Nous avons en effet constaté l’année passée qu’il faut du temps de nos jours pour découvrir qui est compétitif et qui ne l’est pas," ajoute le triple champion du monde allemand.