Isolée en embuscade derrière Mercedes en début de saison, la Scuderia Ferrari a connu un samedi de qualifications qui ressemble à une débâcle puisque les deux monoplaces italiennes, en plus de rendre une seconde pleine aux Mercedes, ont vu les Red Bull prendre le sillage des flèches d’argent et les reléguer en troisième ligne. Sebastian Vettel, pour ne rien arranger, n’a pas battu son équipier et partira du côté sale de la piste, ce qui ne l’empêche pas d’espérer une bonne progression au départ.
"Il y a le départ et une longue course, il y a beaucoup de tours" relativise l’Allemand. "Le premier tour est évidemment très important mais il est suivi par une course complète et j’essaierai de progresser et voir ce dont nous sommes capables. La voiture devrait être nettement plus rapide demain, je ne sais pas ce qu’il s’est passé cet après-midi. Nous sommes déçus car nous n’avons pas réussi à exploiter tout notre potentiel et nous devons comprendre pourquoi, mais nous ne pouvons rien y faire aujourd’hui. Demain est un autre jour, nous savons que la voiture est rapide, nous savons qu’elle peut l’être encore plus et nous devons juste nous assurer d’être dans le bon rythme".
Le quadruple champion du monde refuse cependant de mettre en cause la pression exercée par Sergio Marchionne qui s’impatiente en visant la victoire : "Nous ne lisons pas tout ce qui est écrit dans les journaux. Nous parlons avec lui en interne, et pas seulement à travers les médias, donc ça ne nous affecte pas comme vous pourriez le penser".
"Marchionne n’est pas en colère, il n’y a rien de tout ça ! Je pense plutôt qu’il arrivera demain en croisant les doigts et en nous souhaitant le meilleur. Oui il est notre président mais il est aussi un fan de Ferrari et il veut que l’équipe fonctionne. Nous avons des objectifs ambitieux et nous n’avons pas besoin qu’on nous le rappelle".