Sebastian Vettel estime avoir encore beaucoup appris au long de la saison 2012, une saison qui avait pourtant mal débuté pour l’Allemand. S’il est parvenu à remporter le titre, il le doit avant tout à son équipe Red Bull.
En l’espace de 101 courses, Vettel s’est imposé 26 fois et compte désormais un troisième titre mondial - rejoignant au palmarès des grands noms du sport automobile comme Jackie Stewart ou encore Ayrton Senna.
« Il est vrai que j’ai encore beaucoup appris cette année. Nous apprenons toujours. Mais je voudrais dire que j’ai aussi fait des erreurs tout au long de l’année et quand nous avons réalisé quelque chose, nous l’avons accompli tous ensemble, en tant qu’équipe. Parfois vous faites des erreurs, non seulement les gens dans l’équipe mais vous aussi. Je ne suis pas Superman », explique le triple champion du monde.
« J’ai parlé avec les mécaniciens et les gens de l’équipe avant la course au Brésil, et ils m’ont dit que j’étais bien sûr en excellente position d’où je partais, en tête du championnat du monde. Mais si vous me demandez si j’étais nerveux malgré tout, oui je l’étais... vraiment. Si je n’étais pas nerveux pour ce genre d’enjeu, alors je devrais changer de métier. »
Pour Christian Horner, l’accomplissement de Vettel après seulement une centaine de Grands Prix en Formule 1 est une vraie performance. Son troisième titre mondial a été décroché avec un plateau composé de cinq autres champions du monde.
« Cette année il a vraiment dû travailler dur pour ce championnat du monde, je pense qu’il a connu son championnat le plus dur. L’année dernière il s’est qualifié en pole presque à chaque course ; cette année il a dû se battre roue contre roue très, très souvent », a déclaré Horner.
« C’est incroyable, Sebastian a maintenant plus de victoires que Niki Lauda. Je veux dire qu’il n’est pas depuis très longtemps dans ce sport et chaque année, il a appris et s’est amélioré. Il s’est appliqué dans les moments difficiles, alors que la Formule 1 est dans une très forte période de compétitivité en ce moment. Il a eu à battre quelques grands pilotes, que ce soit Fernando Alonso, Lewis Hamilton, Jenson Button ou Mark Webber. Ce qu’il a fait en à peine plus de 100 courses est quelque chose de tout à fait remarquable, spécialement quand on considère le calibre de la compétition auquel il a été confronté. »