Si Alonso ne s’inquiète pas plus que cela des performances des Red Bull, Webber a clairement indiqué que Vettel et lui n’ont pas poussé au maximum lors de la course d’hier. Les deux pilotes ont pu se "faire la course" jusqu’aux changements de pneumatiques mais ensuite les positions sont restées figées.
Red Bull a même prétexté une pédale d’accélérateur sur le point de se désolidariser à la radio de Webber, une manière contournée pour dire à Mark de ne plus attaquer Sebastian et d’amener les voitures à l’arrivée. Un accrochage entre les deux voitures aurait fait mauvais genre après les deux premières courses perdues pour Vettel.
"Comme Jack Brabham aimait à la dire, il faut gagner à la plus petite vitesse possible. Une seconde ou trente secondes d’écart, c’est le même résultat. On avait vraiment le contrôle de la course. Ce ne sera pas toujours le cas mais quand c’est possible autant en profiter" indique Mark Webber.
"C’était un luxe pour nous, pour Sebastian et moi, de ne pas avoir à taper dans nos moteurs, ou dans nos pneus car nous avions un écart confortable avec les autres, sans aucun doute. Je sais que Nico Rosberg a bien conduit, Lewis aussi je crois qui est parti au fond de la grille. Tactiquement la course aurait été différente si Hamilton avait été en lutte avec nous, ou même Alonso ou Massa" conclut le pilote australien.