Sebastian Vettel est arrivé dans une Scuderia Ferrari en pleine reconstruction mais dès sa première saison, cela fonctionne plutôt bien pour lui avec trois victoires et la deuxième place provisoire au championnat du monde.
Ce n’est un secret pour personne que Vettel s’entend très bien avec son coéquipier Kimi Räikkönen. Une chose importante pour l’équilibre de l’équipe.
"Il est vrai que cela se passe bien entre nous," commente Vettel. "Kimi est souvent discret. Cet aspect de votre personne dépend beaucoup de l’endroit d’où vous venez. Un Espagnol aura le sang chaud, un Finlandais le sang froid. Un Allemand est entre les deux je pense. Kimi et moi sommes heureux dans cette équipe. Cela y est pour beaucoup dans le succès."
Vettel a remplacé Fernando Alonso cette saison, mais difficile pour lui de faire des comparaisons.
"Je ne faisais pas partie de l’équipe lorsque Fernando était là, alors comment pourrais-je comparer ? Il y a de plus eu beaucoup de changements à tous les niveaux : Ferrari a un nouveau président, un nouveau directeur et beaucoup d’autres choses. Ce qui nous a beaucoup aidés à être à l’avant rapidement, c’est ce premier podium obtenu dès la première course cette année. Il y a une très bonne ambiance dans l’écurie désormais, mais je ne saurais dire comment c’était l’an passé."
Si Vettel travaille aujourd’hui avec Maurizio Arrivabene, il aura d’abord eu des contacts avec Stefano Domenicali puis signé son contrat avec Marco Mattiacci, les deux anciens directeurs de l’équipe italienne en 2014.
"C’est une situation assez étrange en effet. J’avais besoin d’un nouveau défi mais il est vrai que tout s’est fait de manière assez bizarre. J’ai toujours eu de bonnes relations avec Stefano, ainsi qu’avec Mattiacci. Je n’ai en revanche pas eu le temps d’apprendre à connaître Luca di Montezemolo (l’ancien président de Ferrari) mais avec Maurizio et Monsieur Marchionne, les choses vont dans la bonne direction."