Depuis les débuts de sa carrière en sport automobile, Sebastian Vettel s’est passé de manager, que ce soit en karting, en tant que pilote essayeur chez BMW ou chez Red Bull aujourd’hui. Son titre de champion du monde ne changera rien dans son attitude ou sa manière de gérer ses intérêts.
En parlant de Berger ou Lauda, qui ont géré leur carrière seul également, il déclare : "je pense qu’il y a déjà eu d’autres pilotes champions du monde avant moi qui se sont bien débrouillés sans manager. Si besoin il y a des gens au sein de l’équipe vers qui je peux me tourner mais aussi à l’extérieur, comme mes amis ou ma famille."
"Si vous êtes sur le point de prendre une décision importante, vous en parlez aux gens qui vous semblent les plus appropriés. Ensuite, après avoir tout pesé, vous devez prendre une décision par vous-même. Je ne veux pas changer cela," insiste le champion du monde de F1 2010.
Gerd Noack, un vendeur de tapis en Allemagne passionné de sport automobile, est celui qui a découvert Vettel mais aussi Michael Schumacher. Il espère surtout que Vettel ne tombera jamais entre les mains de personnes comme Willi Weber, le manager de Nico Hulkenberg, l’ancien manager de Schumacher.
"Si Weber avait pu trouver assez de sponsors pour Nico, il n’aurait pas maintenant à chercher ailleurs une nouvelle équipe," déclare Noack. "Willi s’est toujours déclaré comme être un dénicheur de talents. Il a bien un gros nez mais à savoir s’il a un bon nez, j’en doute."