Pour le quotidien allemand Bild, Sebastian Vettel a donné une interview originale... à trois enfants âgés de 7 et 8 ans. Inutile de préciser que les questions n’étaient pas les mêmes que celles des journalistes habituellement et que pas un ne lui a demandé si ça le dérangeait d’avoir Kimi Räikkönen comme coéquipier (ça a dû le changer !).
Ainsi, il a expliqué qu’enfant, il avait beaucoup d’idées de futurs métiers. Une fois qu’il s’est décidé pour pilote, il a tout de même gardé des options de secours. "Je voulais faire plein de métiers. Footballeur. Pompier. Ca s’est vite arrêté sur pilote de course. Et Dieu merci ça a réussi. J’ai quand même fini l’école, passé mon bac, et regardé ce que je pourrais étudier."
Bon alors Sebastian, et ce fameux doigt que tu brandis à chaque pole, chaque victoire ? Comment est venue cette idée ? Y a-t-il une raison particulière ? "C’était un hasard ! Il y a cinq ans je me suis tellement réjoui lors de ma première victoire que j’ai commencé à montrer un doigt. Pour montrer : comme le numéro 1 ! Depuis c’est devenu un rituel."
Pourtant, tout laisse à penser qu’il avait pris cette habitude bien avant Monza 2008, puisque déjà en Formule BMW, Vettel utilisait son index brandi en signe de victoire...
Avec 52 podiums rien qu’en Formule 1, on imagine que le triple champion du monde a beaucoup de vitrines chez lui pour les exposer. Il avoue d’ailleurs ne plus savoir où mettre ses derniers trophées... "Pour le moment j’ai un peu un manque de place. Mais c’est un joli problème, quand on a plus de coupes que de place. Ce serait stupide d’avoir plein de place et aucune coupe..."
Quelle est la piste préférée du pilote Red Bull ? "Je n’en ai pas qu’une. Mais si je devais en choisir une, je dirais le Japon. Il y a beaucoup de virages rapides, qu’on passe en 5è vitesse et à 200 km/h."
Quand les enfants demandent à Vettel s’il roule vite également sur la route, avec sa voiture de route, l’Allemand est mesuré dans sa réponse. "Ca dépend de la vitesse maximale autorisée. En Allemagne, quand l’autoroute est libre, on peut bien appuyer sur le champignon. Mais la plupart du temps il y a tellement de voitures que c’est trop dangereux."
L’Allemand révèle qu’il ne s’est encore jamais fait arrêter pour un excès de vitesse, mais pour souffler dans le ballon. On peut supposer que cela s’est avéré négatif.
Récemment, Sebastian Vettel s’est transformé en Super Mario au Festival de Goodwood. Joue-t-il à Super Mario sur la console ? "Oui, de temps en temps. Je choisis toujours Yoshi comme pilote."