Sebastian Vettel aura pour nouvel équipier Daniel Ricciardo l’année prochaine. Une nouvelle qui ne l’émeut pas plus que ça et cela aurait été à peine différent si Raikkonen ou même Alonso avaient été retenus par Red Bull.
"En fin de compte cela n’a pas d’importance de savoir qui est votre partenaire. La chose importante c’est d’être bien intégré dans l’équipe et de pousser dans la même direction. Si vous voulez gagner des courses et le championnat vous devez battre tout le monde," déclare l’Allemand lorsqu’on lui demande ce que ça lui fait d’être associé à Ricciardo.
Quant à faire équipe avec Alonso, "pas de problème. Pour être honnête, je connais très bien Fernando, je lui parle de temps en temps dans le paddock. Je le respecte en tant que pilote et je n’ai aucun problème à dire que c’est l’un des meilleurs, qu’il est très compétitif et talentueux. Je ne sais pas comment cela fonctionnerait avec lui dans la même équipe. Mais je n’ai jamais cru les rumeurs qui le portaient chez nous. Certains disent que travailler avec Fernando Alonso est très positif et d’autres pas, je n’y fais pas attention. Un jour, peut-être..."
Son équipier idéal aurait été... Michael Schumacher ! "Il n’est plus en F1, mais il aurait été bon de voir comment cela fonctionne, de comprendre son style et étudier ses données télémétriques. Comprendre pourquoi il était si dominant pendant la majeure partie de sa carrière."
L’arrivée de Ricciardo fera-t-il de lui l’incontestable n°1 chez Red Bull ? "Cela n’a aucun sens de parler de leadership. Sur le papier, il y a deux pilotes et les deux ont les mêmes possibilités, mais à la fin il n’y a qu’un vainqueur. Être le n°1 ou n°2 n’a plus vraiment de sens dans la F1 moderne. Daniel aura les mêmes chances."
En attendant l’arrivée de l’Australien, il doit finir la saison avec Mark Webber. Vettel compte-t-il lui faire un cadeau pour sa dernière course ?
"Peut-être une boîte de chocolats ! Pour être honnête, la vérité c’est qu’il y a eu tellement de mauvaises choses dites dans la presse que les gens ne peuvent plus voir le bon côté des choses. Je crois que, ensemble avec Mark, nous avons eu beaucoup de succès. Il a beaucoup contribué à l’équipe, par différentes choses vraiment positives. Je pense que ces problèmes ont eu des conséquences plus positives que négatives.
Ce qui s’est passé en Malaisie cette année semble représenter une sorte de rupture, mais pour les gens, il est difficile de juger. C’était quelque chose entre Mark et moi, nous en avons parlé et cela a été résolu. Nous sommes des professionnels et nous travaillons pour la même équipe. Nous nous émulons beaucoup en piste, c’est un pilote très difficile à battre."