Seulement cinquième de la course de Bahreïn hier, Sebastian Vettel assure ne pas penser au titre mondial pour le moment.
Le pilote allemand est bien placé au championnat pilotes et reste proche des Mercedes, mais son objectif actuel reste de faire progresser Ferrari avant de penser à un éventuel sacre.
"La saison est encore très, très longue," explique Vettel. "Je pense que pour le moment, nous pouvons être très heureux de ce que nous avons accompli. Cela reste une surprise pour tout le monde que nous soyons déjà aussi compétitifs. C’est très positif. Nous avons connu un nouveau très bon week-end ici. Bien sûr, l’objectif est de rattraper Mercedes, car nous semblons être juste derrière eux."
"Mais lorsque je dis juste derrière, il y a tout de même encore un écart important. Ils étaient très forts l’année passée et ils ont à nouveau réalisé un très bon début de saison, je pense donc qu’il est incroyable de voir que nous sommes déjà si performants. Il faudra encore du temps avant que les débats ne s’équilibrent, mais chaque week-end nous essayons de leur mettre un peu plus de pression."
"Il y a encore beaucoup à faire pour nous améliorer, c’est sur cela que je me concentre actuellement. Nous ne sommes qu’en Avril, il faut garder les pieds sur Terre. Nous ne sommes pas les favoris et nous le savons, mais je pense tout de même que nous avons surpris beaucoup de monde."
L’Allemand ne pense cependant pas que les Mercedes en avaient encore sous le pied en fin de course à Bahreïn, comme certains ont pu le suggérer.
"Je ne pense pas qu’ils essaient de faire quelque chose de stupide. Je suis sûr que Lewis et Nico vont aussi vite que possible. Après les premiers arrêts, le classement était très serré alors je ne pense pas qu’ils s’amusent en ce moment."
"Je pense qu’ils géraient leurs pneus durant le deuxième relais, mais vous le pouvez lorsque vous êtes en tête, vous avez une piste dégagée et vous pouvez faire ce que vous voulez, car vous savez que vous ne serez pas embêté durant quelques tours. Ils avaient une énorme marge l’an dernier, mais ce n’est plus le cas cette année."