Chargement ...

Vettel pense à un cinquième titre...

Mais il préfère ne pas faire de pronostic pour l’instant

Chargement ...

Sebastian Vettel serait le favori logique à l’entame de cette saison s’il n’y avait pas l’arrivée d’un nouveau moteur et de nouvelles règles techniques qui ont transformé la F1. Le champion allemand est donc prudent et préfère ne pas trop parler de ses objectifs.

Les règles du jeu ont changé cette année ; est-il un peu plus inquiet que d’habitude ?

Sebastian Vettel : Il y aura bien sûr de grands changements pour toutes les équipes, y compris la nôtre. Ces dernières années, nous savions plus ou moins à quoi nous attendre, mais c’est différent cette fois-ci. Il est donc difficile de faire des pronostics. La chose la plus importante sera de comprendre la voiture et partir de là. Nos attentes sont donc actuellement faibles, mais si la voiture est bonne - et c’est ce que j’espère - notre espoir est de nous retrouver au même niveau que lors des années précédentes.

Les pilotes devront-ils modifier leur style de pilotage cette année ?

SV : Oui, le nouveau règlement va nous obligera à adapter notre style de pilotage. Il faudra surveiller la consommation et les courses seront donc différentes. Tout le monde devra s’habituer à ça, mais il faudra un peu de temps. En qualification on essayera toujours d’être le plus rapide possible, mais en course cela dépendra de nos adversaires et du fait qu’il faudra surveiller la consommation. Nous verrons bien.

Combien de temps faudra-t-il pour que les équipes maîtrisent tous ces nouveaux paramètres ?

SV : Nous verrons certainement plus d’abandons qu’en temps normal. Nous connaissions mieux les voitures par le passé, mais désormais tout est neuf et je crois que tout le monde va faire des erreurs. Reste à savoir qui fera le moins d’erreurs et quant à nous, l’objectif est de ne jamais faire deux fois la même. Il y a un ras de choses qui vont arriver et c’est logique après de tels changements.

Seul Michael Schumacher a réussi à remporter cinq titres consécutivement. Pensez-vous que ce record est à votre portée ?

SV : En général, je pense que tout est possible. Nous avons remporté les quatre derniers titres mondiaux et nous allons donc essayer de remporter le cinquième cette année. Mais pour l’instant, nos ambitions sont discrètes, car nous ne savons pas encore ce qui nous attend. Nous verrons bien.

Connaissez-vous bien votre nouvel équipier Daniel Ricciardo ?

SV : Je suis impatient de me confronter à Daniel. Nous avons un parcours assez similaire, car nous sommes tous les deux issus de la famille Red Bull depuis le début de nos carrières respectives. C’est une bonne chose pour lui d’avoir reçu cette opportunité et je suis persuadé qu’il fera de son mieux pour me donner du fil à retordre. Je le connais un peu, mais je ferai mieux connaissance avec lui cette année.

Est-ce que cela change quelque chose pour vous d’avoir un nouvel équipier ?

SV : Non, cela ne change pas grand-chose. C’est un autre pilote avec un nom différent, mais l’équipe a l’habitude de travailler avec différents pilotes. Il est probable que cette première année sera difficile pour lui, car l’équipe a besoin de temps pour mieux le connaître, ce qui est un avantage pour moi. Mais il est très talentueux et brillant et je suis certain qu’il s’adaptera très vite avec l’aide de l’équipe.

Pourquoi avoir choisi le numéro 5 pour sa carrière en F1 ?

SV : Je suis très content d’avoir encore le n°1 sur ma voiture cette saison, car cela signifie que j’ai remporté le titre l’année passée. Si j’ai choisi le 5, c’est tout simplement parce que c’est le numéro que j’avais sur ma voiture lorsque j’ai remporté mon premier titre. C’est un bon chiffre en F1. Nigel Mansell et Michael Schumacher ont remporté le titre avec ce chiffre et je me souviens avoir fait une bonne saison de karting avec le n°5 en 2001. J’avais gagné de nombreuses courses cette année-là.

Chargement ...

«Wolff : Mercedes doit être au rendez-vous à chaque course

Mercedes : De vraies avancées technologiques avec le V6 turbo»

Info Formule 1


>Sainz admet que ’ça fait mal’ d’être snobé par Red Bull ou Mercedes F1

>‘Je savais que j’allais mourir’ : l’expérience de mort imminente de Davidson au Mans

>Villeneuve : Wittich paye peut-être ses récentes décisions

>Antonelli : Hamilton est ’gentil’ et ’me parle beaucoup’

>Micro-management, susceptibilité… Steiner enfonce Ben Sulayem

+ d'infos Formule 1