Sebastian Vettel est heureux de piloter de nouveau au Canada. Beaucoup de défis attendent Ferrari qui va introduire un nouveau moteur sur ce circuit gourmand en puissance moteur. Mais une des plus grandes préoccupations du pilote de 30 ans sont les pneus qui ont laissé un souvenir amer depuis le dernier Grand Prix de Monaco.
L’Allemand refuse de voir des signes dans les statistiques actuelles, qui montrent qu’il a 33 points de moins au compteur par rapport à l’an dernier après Monaco et rappellent que Lewis Hamilton le mène de 14 points.
"Chaque année est différente, la voiture est complètement différente. C’est difficile de comparer" lance-t-il.
Alors que Mercedes a dû renoncer à introduire son nouveau moteur, du côté du Cheval Cabré tout semble aller comme sur des roulettes, même si pour le quadruple champion du monde, il ne faut pas rester fixé sur une spécificité en particulier.
"Le fait d’introduire le nouveau moteur ici correspond à notre plan. Il est difficile de dire (pour l’instant) ce que cela va donner. Cela dépend aussi des améliorations apportées par les autres équipes. Le Canada est une piste où la puissance a son importance, ici plus de rendement ne gâche rien. J’ignore ce que Mercedes voulait introduire. Ce qui est décisif, ce n’est pas ce que nous faisons ici, mais bien ce que nous faisons durant toute la saison en termes d’efficacité de développement par rapport à nos concurrents."
"Globalement je suis très satisfait du travail de nos gars qui s’occupent du moteur. Le nombre de kilomètres ne se ressent pas si mal sur la performance. Avec cette génération de moteur, la dégradation de la performance n’est pas un si grand sujet que cela. "
Les même types de pneus utilisés à Monaco vont reprendre du service sur le Circuit Gilles Villeneuve. Vettel a déjà sa petite idée des défis qui vont être imposés par ces pneumatiques.
"Si nous avons autant de dégradation (des pneus) que nous en avons à Monte Carlo, alors nous allons voir plus d’arrêts aux stands. Mais il nous faut découvrir en essais libres comment cela fonctionne. Ce n’est pas un problème de dépasser ici, par contre, la gestion des pneumatiques en est un. Au niveau des pneus, Monaco a été pire que les courses précédentes. On ne pouvait tout simplement pas attaquer. J’espère que c’était une exception. Ici nous avons certes les 3 mêmes types de pneus, mais la piste est complètement différente. La météo va jouer aussi un rôle."
Pour autant, Vettel se réjouit déjà de piloter de nouveau au Canada : "Nous avons une voiture qui est rapide sur tous les types de circuits et qui a une bonne vitesse de pointe. Ici au Canada, la piste est un peu originale. J’aime bien piloter ici et il m’est arrivé quelques fois de perdre du temps puis de devoir rattraper mon retard. Cela m’a amusé. Toute la ville fourmille quand la course a lieu, c’est chouette à voir. "