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Vettel reconnaît que Räikkönen était beaucoup plus rapide que lui hier

Mais il a fait un travail d’équipe

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Malgré un problème de volant et de direction, Sebastian Vettel n’a jamais été vraiment menacé hier par Kimi Räikkönen, pourtant plus rapide, et a ainsi pu signer une victoire importante pour le compte du championnat.

Le pilote Ferrari part en vacances avec 14 points d’avance sur Lewis Hamilton.

« C’était une victoire difficile » reconnaît l’Allemand. « J’avais un très bon rythme et je pense que Kimi Räikkönen aussi, donc je pense qu’il aurait pu aller beaucoup plus vite que moi pendant la majorité de la course. Quand la voiture était sur la grille, je sentais déjà que quelque chose n’allait pas… Mais pendant le tour de formation, nous avons découvert que le volant n’était pas droit et ensuite, au départ, il y a eu une voiture de sécurité et durant les premiers tours, j’ai senti que ce n’était pas bon, mais ça n’a pas eu trop d’impact parce que le problème était seulement mineur. Mais ensuite, ça s’est empiré vers la fin du premier relais. »

« C’est très délicat, il ne faut cesser de s’adapter au volant. J’ai essayé de m’adapter et bien sûr je savais que nous ne pourrons rien y changer. Ensuite j’ai essayé d’économiser la voiture, nous avons un peu parlé à la radio de ça. Ils m’ont dit d’éviter les vibreurs, ce que je faisais déjà, mais sur une piste où vous utilisez les vibreurs presque à chaque virage, ça compromet bien sûr aussi votre performance. »

« Au deuxième relais, ensuite, je voulais simplement m’assurer que les pneus tenaient pour faire face à tous les problèmes. Donc bien sûr, je ralentissais un peu. Ce n’est pas comme si j’avais un rythme vraiment horrible. J’allais vraiment à fond sur la fin. C’est bon que vous ne puissiez pas dépasser facilement sur ce circuit… Mais c’était une course délicate, avec les retardataires, ce n’était pas évident. La course a paru très, très longue, ça ne finissait pas. Les deux derniers tours, j’ai pu trouver un peu de rythme, j’ai creusé un petit écart, ce qui m’a aidé à passer plus facilement dans le trafic et j’ai pu contrôler la course jusqu’à la fin. »

« Le résultat est formidable. C’était très tendu mais je suis très heureux. »

Mentalement, n’était-ce pas l’une des courses les plus difficiles de la carrière de Sebastian Vettel, avec deux Mercedes affamées à ses trousses ?

« Je n’avais pas une Mercedes derrière moi donc… J’ai vu bien sûr que Valtteri se rapprochait. Je ne savais pas que les Mercedes avaient échangé leurs positions mais j’étais très occupé derrière le volant. Ce n’était pas facile d’éviter les vibreurs. J’ai vu que parfois Kimi se rapprochait, parfois non. A un moment, je pense qu’ils ont demandé à quel point je pouvais aller plus vite. Je savais que mon coéquipier n’était pas très à l’aise parce qu’il était beaucoup plus rapide. Je savais que je n’étais pas beaucoup plus rapide, mais être au milieu pour lui, comme il l’a dit, ce n’était pas une position formidable. Mais pour moi bien sûr c’était bon d’avoir Kimi Räikkönen. Ce n’est pas facile de dépasser ici. J’avais toujours du rythme. Je ne pense pas que j’avais perdu tout rythme. »

Plus rapide, Kimi Räikkönen n’a pas reçu l’autorisation de doubler Sebastian Vettel. Dans l’autre équipe rivale, Lewis Hamilton a laissé repasser Valtteri Bottas au tout dernier moment, conformément à sa promesse. Que pense Sebastian Vettel de cette entente parfaite entre les deux pilotes Mercedes ?

« Je ne sais pas… Lewis était derrière, il a voulu essayer, et l’équipe a décidé d’échanger leurs positions et ensuite Lewis a rendu la place, donc c’est assez évident. Je ne pense pas que ce soit la première fois que quelqu’un fasse ce genre de choses. Bien sûr, si ça marche, tant mieux, sinon, vous devez rendre la position. Donc je ne comprends pas trop où est le problème… »

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