Contre toute attente, Sebastian Vettel a gagné en Australie pour la deuxième année consécutive. Moins performant en rythme de course que Lewis Hamilton, l’Allemand a profité d’un timing idéal de la voiture de sécurité virtuelle pour limiter l’impact de son arrêt aux stands et ressortir en tête.
"Nous avons été chanceux, c’est sûr, avec la voiture de sécurité" a déclaré l’Allemand. "J’espérais prendre un meilleur départ mais ça n’a pas fonctionné et j’ai dû rester troisième. A la fin du premier relais, j’ai perdu un peu de temps sur Lewis et Kimi [Räikkönen]."
"Je priais pour la voiture de sécurité et il y a ensuite eu une voiture arrêtée au virage 4, puis la Haas s’est arrêtée au deuxième virage et quand j’ai vu cela, l’adrénaline est montée."
Il explique que le rythme ralenti par la voiture de sécurité virtuelle n’a pas empêché un moment palpitant : "La course était gelée mais je suis rentré aux stands au plus vite et quand je suis sorti, je savais qu’il était difficile de dépasser. Il a gardé la pression, surtout au début du dernier relais, mais j’ai pu me détendre sur les cinq derniers tours."
Vettel ne veut pas se cacher de la réalité et sait que Mercedes est encore devant Ferrari en qualifications comme en course. Il reconnaît le très bon travail de son rival aujourd’hui mais prend tout de même ce résultat.
"Clairement, nous avons été un peu chanceux aujourd’hui. Lewis a fait un très bon tour hier et méritait la pole position, puis il a disputé une très bonne course et a contrôlé dès le départ."
"Nous avons été un peu chanceux mais nous prenons ce résultat. Nous ne sommes pas au niveau espéré, je n’ai pas encore un ressenti idéal avec la voiture, mais nous prenons un bon départ, une bonne direction et une motivation toute nouvelle."
Jock Clear explique que le plan de laisser Vettel en piste était aussi celui de l’attentisme, en espérant une intervention de la voiture de sécurité : "Il y a un peu de déjà-vu. La voiture de sécurité est de la pure chance mais puisqu’on ne pouvait pas attaquer, la seule chose à faire était de rester en piste et d’espérer cette opportunité."