Sebastian Vettel n’a pas eu besoin de gérer le KERS à Melbourne, sa RB7 en étant dépourvue pour la première course de la saison, mais il n’en reste pas moins le porte-parole des autres pilotes, en tant que directeur de la GPDA, l’association des pilotes de Formule 1.
Selon lui, la situation est "au niveau critique" avec l’utilisation de l’aileron arrière ajustable libre en essais et en qualifications. La charge de travail des pilotes derrière le volant est très élevée et sur certains circuits tourmentés, cela pourrait devenir trop.
"Si la situation empire au point de devenir dangereuse, je pense que nous avons le pouvoir de faire entendre notre position. Le dernier recours est de ne pas courir si cette situation dangereuse n’est pas changée. Pendant ce temps, nous n’hésiterons pas à parler avec la FIA pour trouver une solution raisonnable," déclare le champion du monde, réitérant ainsi les menaces proférées avant le Grand Prix d’Australie.