En Malaisie, Sebastian Vettel décrochait son 40e succès en Formule 1, à une longueur des 41 victoires d’Ayrton Senna. Mais à l’approche du Grand Prix de Chine, cela ne l’émeut pas plus que ça à première vue.
« Je ne m’en étais même pas rendu compte en fait. Je connais le record de Michael Schumacher et il est délirant, très spécial. Évidemment, ça m’a pris un bon bout de temps pour atteindre les 40 victoires. J’espère que la prochaine n’est pas si loin mais oui, je pense que ça signifierait certainement beaucoup pour n’importe quel pilote. Enfin, une fois que vous êtes en piste, ça ne compte plus vraiment, même si de nos jours nous avons plus de chances de remporter des victoires car nous courons une vingtaine de courses par saison contre 13, 14, peut-être 15 par le passé. »
Le tracé de Shanghai a souvent souri à l’Allemand dans sa carrière. Il se remémore d’ailleurs deux épisodes.
« C’est assez marrant. En 2007, j’ai marqué ici mes premiers points pour Toro Rosso avec la 4e place. Le temps était sec avant la course, et lors de la parade des pilotes, je discutais avec Jenson. Sa voiture n’était vraiment pas compétitive cette année-là, et il n’était pas très emballé par la perspective d’une course sur le sec. Il priait pour qu’on ait de la pluie, car sinon il n’avait qu’une hâte, que dimanche soir arrive pour faire la fête. Mais la pluie a commencé à tomber et ce fut une course fantastique pour nous deux. Partant des 18e et 20e places, nous avons terminé quatrième et cinquième. Un bien bon souvenir. Et puis il y a évidemment eu ma victoire en 2009, la première avec Red Bull. Ce circuit reste évidemment un endroit particulier pour moi. »
Vettel figure désormais parmi les vainqueurs de Grand Prix habillés de rouge et en profite pour dévoiler un petit rituel à Maranello.
« Le mercredi après la course, nous avons déjeuné tous ensemble. J’ai alors appris que quand vous gagnez avec la Scuderia, ils placent un drapeau Ferrari près du portail d’entrée. Il y a 10 ans, il devait y en avoir des tonnes à la fin de la saison. Donc mon petit drapeau restera là jusqu’à la fin de l’année et nous essaierons d’en rajouter, mais pour l’instant ce ne sera pas facile. »