Sebastian Vettel n’a pas tenu des propos très rassurants à l’issue de la première journée d’essais à Bahreïn, une journée encore difficile pour Red Bull avec seulement 14 petits tours au compteur.
Le cauchemar de Jerez (24 tours en quatre jours) reste bien ancré dans toutes les mémoires, et l’équipe autrichienne avait à cœur de se reprendre à Bahreïn. Mais une nouvelle fois, les résultats n’étaient pas au rendez-vous : Vettel n’a couvert que 14 tours.
L’Allemand, quadruple champion du monde en titre, ne se fait pas d’illusions : il y a de gros problèmes chez Red Bull et avec Renault, et tous les problèmes sont loin d’être résolus.
« Ce n’est pas facile de trouver une solution rapide, mais je pense que nous comprenons les problèmes. Ce n’est pas facile de trouver la solution. Je pense que nous avons résolu les problèmes connus à Jerez, où nous avons eu un souci avec la température qui nous a semblé résolu avec les quelques tours couverts aujourd’hui mais très souvent, vous résolvez un problème et un autre se manifeste », a déclaré Vettel.
« Je pense qu’il y a des choses à faire chez Red Bull en termes de fiabilité - les températures en général autour de la voiture - et chez Renault. Mais il ne faut pas séparer les deux, nous sommes une équipe et nous avons connu beaucoup de succès ensemble au cours des dernières années. Ce n’est pas le départ que nous souhaitions, mais nous avons encore un peu de temps et des personnes compétentes dans l’équipe pour espérer résoudre les problèmes. »
Avec un si petit nombre de tours parcourus, Vettel n’a pas encore eu la possibilité de tester la performance de la RB10. Il espère toutefois en avoir l’occasion cette semaine à Bahreïn.
« Il est évident que nous ne sommes pas heureux de notre position en ce moment, mais il y a un long chemin devant nous. C’est assez difficile de juger où nous en sommes, je n’ai pas beaucoup roulé avec la voiture jusqu’ici. Le premier tour était bon, mais il faut rouler beaucoup plus pour juger la voiture, la fiabilité et la performance générale. Je ne sais pas comment vont les autres équipes, on dirait qu’elles roulent davantage mais je ne sais pas si elles ont moins de problèmes que nous. Il y a beaucoup de choses à faire », conclut l’Allemand.