En Allemagne, les audiences du Grand Prix du Canada ont été inférieures à celles des matches de la Coupe du Monde de football féminin. Et avec des tribunes de plus en plus clairsemées lors des courses, il n’en faut pas plus à Sebastian Vettel pour s’inquiéter.
« Le meilleur indicateur est le nombre de spectateurs qui se rendent sur le circuit, dit-il, et nous pouvons voir que ce nombre n’est plus aussi élevé qu’avant. »
Ce désintérêt est d’ailleurs l’une des raisons derrière le sondage de l’association des pilotes de Grand Prix, le GPDA, dont Vettel est l’un des vice-présidents, et dont les résultats seront remontés à Bernie Ecclestone.
Le champion allemand se dit toujours un « grand fan » de Formule 1, mais se demande si les courses ne sont pas « devenues trop compliquées. »
« Je m’interroge, comment les gens peuvent-ils réellement les suivre alors même qu’ils ne sont pas impliqués en Formule 1 7 jours sur 7 comme moi ? »
« Mais le plus important, c’est que les billets sont trop chers. Comment une famille normale peut-elle se permettre d’aller sur un circuit maintenant ? »
S’il était seul à décider, Vettel rendrait les F1 « à nouveau rapides, que ce soit avec plus de puissance et d’appuis ou de meilleurs pneus. Il faut que dompter ces bêtes redevienne un défi, pour séparer le bon grain de l’ivraie. »