Sebastian Vettel s’est montré agacé face à la voiture de sécurité virtuelle utilisée encore hier. L’Allemand estime que bien qu’elle soit la même pour tout le monde, il y a des possibilités de gagner du temps et elle n’est pas forcément très juste selon lui.
"C’est pareil pour tout le monde mais la FIA nous fournit un système qui nous fait suivre un delta de temps, et tout le monde doit ralentir, je pense, de 40%, mais tout le monde sait qu’il est possible d’aller plus vite en économisant de la distance" analyse Vettel.
"Je pense que nous devrions avoir un système qui n’a pas de faille car cela nous force à prendre des trajectoires ridicules et tout le monde le fait, donc ce n’est pas un secret. Notre sport vaut mieux qu’un logiciel aussi mauvais nous permettant de récupérer du temps comme ça."
Le directeur de course, Charlie Whiting, s’est totalement opposé à une telle affirmation : "Je ne vois pas de quoi il parle. La voiture de sécurité virtuelle a une carte dans son processeur qui est 30% plus lente qu’un tour rapide. Les pilotes doivent suivre ce tour. C’est mesuré tous les 50 mètres sur le circuit. Cela mesure à des endroits pertinents le temps de référence et donne un plus ou un moins."
"Cela leur rappelle tous les 50 mètres s’ils sont au-dessus ou en dessous. Ils sont autorisés à aller plus vite que le temps de référence, tant qu’ils sont plus lents au niveau des postes de commissaires et sur la ligne de safety car. Même si quelqu’un va plus lentement, tant qu’il est à zéro sur son delta à ce moment, il n’y a pas de souci. C’est mesuré tous les 50 mètres, donc l’avantage possible sera minime. Je peux comprendre ce qu’il dit, mais la trajectoire de course est la meilleure."