Sebastian Vettel ressentirait une certaine pression alors que les espoirs de titre pour Ferrari en 2016 se sont déjà grandement amenuisés.
« Vettel ne pouvait pas cacher sa colère » rapporte le Corriere dello Sport, après que l’Allemand a été percuté par Daniil Kvyat à Sotchi.
« L’écart entre Ferrari et Mercedes s’accroît de plus en plus. La Scuderia commence à devenir nerveuse et Vettel ressent les effets de ce climat de tension. »
En effet, Mercedes avait quasiment une seconde d’avance en qualifications à Sotchi, permettant à Rosberg d’obtenir facilement une quatrième victoire consécutive en 2016.
« Ferrari est en train de s’embourber dans les problèmes » ajoute la Repubblica, en référence aux soucis de fiabilité connus par la Scuderia.
« Raïkkönnen était la seule consolation pour Maranello, mais son podium n’était pas suffisant pour atténuer la déception de Vettel ce week-end. »
La Gazzeta dello Sport dépeint un tableau tout aussi noir : « Le week-end de Vettel n’aurait pas pu être pire. Les problèmes sur la voiture et le départ catastrophique ont rendu Sebastian et Arrivabene, qui étaient loin de s’attendre à un tel week-end, complètement fous de rage. »
« Kimi a obtenu un podium, mais pendant la course, il s’est assoupi à plusieurs reprises. »
La colère de Maurizio Arrivabene et Vettel est néanmoins compréhensible, puisque bien que le calendrier compte 21 courses cette année, l’écart avec Rosberg est déjà de 67 points.
« Ferrari se trouve à un tournant » conclut la Gazzetta.
Cependant Arrivabene reste optimiste : « Si nous gagnons les cinq prochaines courses, tout sera à nouveau ouvert. »
Fernando Alonso, ancien pilote Ferrari, juge un tel scénario très improbable.
« Ferrari a été victime d’incidents de courses et de problèmes mécaniques, mais leur problème principal est l’avantage énorme que conserve Mercedes au fil des ans. »
« Il est vrai que Ferrari a plus de pression parce qu’ils semblaient s’être rapprochés et que maintenant ils sont en difficulté, mais le problème pour eux reste Mercedes. »