Leader du championnat avec une belle avance sur ses poursuivants, et champion du monde en titre, Sebastian Vettel garde un souvenir amusé de sa toute première fois au volant d’une Formule Un. Une journée pas si lointaine…
« La toute première fois que j’ai piloté une Formule Un, c’était environ un an avant ma première apparition en GP. C’était à Jerez, en septembre 2005. J’ai reçu un coup de téléphone de Mario Theissen, qui travaillait avec Williams BMW. Au début, j’ai cru à une blague mais il m’a dit que non, il était sérieux et voulait que je me rende chez Williams pour mouler un baquet. »
« J’ai juste tâché d’être le plus en forme possible, pour ne pas avoir l’air stupide. Quand je suis arrivé à Jerez, j’étais très nerveux. Les gars étaient tous là et me regardaient genre ‘que fait ce gamin ici ?’ Je devais avoir environ 18 ans. »
« Après cinq tours, je suis revenu aux stands et j’ai essayé de la jouer détendu – ‘oh oui, je maîtrise’ – mais j’étais complètement perdu. Je me suis dit ‘Ok, je suis vraiment fier d’avoir testé une F1, mais c’est un monde d’hommes, ce n’est pas pour moi’. J’étais complètement dépassé. »
« Après ça, j’étais cuit ! J’ai essayé de ne rien laisser transparaître mais mon cou était complètement cuit. Je dois dire que, de l’extérieur, je me rappelle avoir été assez calme. J’ai vu les vidéos, aussi, et c’est aussi ce qui ressort. Il y avait beaucoup à intégrer mais je m’étais vraiment amusé, et rien n’a changé. »
« Mon premier weekend de Grand Prix est arrivé en Turquie en 2006. Je me souviens être allé en vacances en Grèce. J’avais mis un temps fou à y aller et, après deux jours, j’avais reçu un appel de Mario, alors à la tête de l’équipe Sauber. Il m’avait dit ‘Nous avons décidé de te mettre dans la voiture en Turquie et nous ferons le moulage du baquet après-demain’. J’avais répondu Ok, remballé mes affaires et pris la route direction la Suisse et l’usine Sauber. C’est ainsi que j’ai mis un pied en Formule Un, en tant que pilote d’essais. »