Encore une fois Sebastian Vettel a signé le meilleur tour en course lors du dernier tour. En Inde, comme en Corée, le pilote allemand a pris des risques pour améliorer ses statistiques.
En Corée, Vettel n’avait pas signé la pole mais en Inde, ce meilleur tour lui a permis de faire le premier résultat parfait de sa jeune carrière : pole, victoire, et meilleur tour, ce qu’on appelle le coup du chapeau (ou hat trick en anglais) auquel il faut ajouter l’ensemble des tours en tête.
Cette attitude a fortement déplu aux dirigeants de Red Bull. Horner avait déjà déclaré publiquement qu’il n’avait pas apprécié ce qu’avait fait Vettel, en ayant clairement désobéi aux ordres donnés en fin de course d’assurer la victoire.
En privé, Vettel s’est clairement fait sermonner par Horner et Marko. "Ce n’était vraiment pas le moment de prendre des risques non nécessaires. On lui a dit mais parfois il n’écoute pas," confirme Marko.
L’ancien pilote de F1 Alexander Wurz a une autre théorie, plus politique. "En fait ils ne se soucient pas vraiment qu’il aille au crash, ils ont plutôt peur que les autres équipes s’alarment un peu trop des performances de la Red Bull et aillent à la FIA déposer une plainte sur une quelconque illégalité de la voiture. Je vois tout cela comme une anxiété plutôt politique que sportive de leur part."
Vettel a en effet signé son meilleur tour avec un régime moteur réduit et un KERS à l’arrêt, ce qui a soulevé quelques débats dans le paddock du GP d’Inde dimanche soir. Cependant aucune réclamation n’a été déposée.