Saison 2011 - 11 victoires - 15 poles - 392 points - 1er
Dès le Grand Prix d’Australie inaugural, à Melbourne, Sebastian Vettel confirme son titre de champion du monde de la saison précédente, en signant la pole position, la seizième de sa carrière, et en décrochant la onzième victoire de sa carrière. Deux semaines après, il réussit à nouveau le doublé pole position/victoire en Malaisie. Cette victoire est sa quatrième consécutive.
Au Grand Prix de Chine, Vettel signe sa troisième pole position de la saison avant de terminer deuxième en course derrière Lewis Hamilton. En Turquie, il signe sa cinquième pole consécutive (la quatrième de la saison en autant de courses) et remporte la treizième victoire de sa carrière. Il enchaîne avec une quatrième victoire en s’imposant sur le circuit de Catalunya lors du Grand Prix d’Espagne, après être parti deuxième derrière son coéquipier Mark Webber ; une semaine après, il signe la pole position et la victoire au Grand Prix de Monaco, aidé par un drapeau rouge à six tours de la fin, lui permettant de changer ses pneumatiques sans perdre de temps au stand. Après la manche monégasque, Vettel mène avec 58 points d’avance sur son plus proche rival, Lewis Hamilton. Au Grand Prix du Canada, il signe la pole position puis mène toute la course avant d’être poussé à la faute dans le dernier tour par Jenson Button qui remporte l’épreuve devant Vettel et Webber, cette deuxième défaite n’empêche pas Vettel d’augmenter son avance de deux points. Lors du Grand Prix d’Europe, il signe le deuxième hat-trick de sa carrière. Au Grand Prix de Grande-Bretagne, Vettel part en deuxième position sur la grille derrière son coéquipier Mark Webber et termine second de la course derrière Fernando Alonso.
Pour son Grand Prix national, Vettel est en difficulté tout au long du week-end et doit se contenter de la troisième place en qualifications, ce qui met fin à sa série de quatorze premières lignes consécutives. Le lendemain, il ne peut pas faire mieux que la quatrième place : c’est la première fois de la saison qu’il ne monte pas sur le podium. Une semaine plus tard, au Grand Prix de Hongrie, il se classe deuxième après être parti de la pole position. Au Grand Prix de Belgique, après la pause estivale, Vettel signe la pole position et décroche la première victoire de sa carrière sur le circuit des Ardennes. À Monza, après s’être élancé de la pole position, Vettel signe sa huitième victoire de la saison ce qui lui permet d’avoir plus de cent points d’avance sur son second. Lors du Grand Prix de Singapour, Vettel décroche sa quatrième pole consécutive, la onzième de la saison, et gagne pour la première fois sur le circuit de Marina Bay devant son seul rival désormais pour le titre mondial, Jenson Button. Malgré la victoire de ce dernier au Japon, Vettel se classe troisième et devient le plus jeune double champion du monde de l’histoire de la discipline, détrônant ainsi Fernando Alonso (2005 et 2006) à 24 ans et 98 jours.
Pour la deuxième édition du Grand Prix de Corée du Sud, Vettel part en première ligne aux côtés de Lewis Hamilton, en pole position. Il prend la tête des les premiers virages de la course et remporte sa dixième victoire de la saison. Grâce à la troisième place de son coéquipier Mark Webber, Red Bull Racing remporte un second titre de champion du monde des constructeurs consécutif. Au premier Grand Prix d’Inde de l’histoire, il réalise son premier grand chelem (victoire, pole position, meilleur tour et course menée de bout en bout), remportant sa onzième et dernière victoire de la saison. Il détient désormais les records du plus grand nombre de tours et de kilomètres en tête d’une course dans une saison. Sur le circuit de Yas Marina, Sebastian Vettel, après être parti de la première place sur la grille, enregistre son unique abandon de la saison dès le premier tour de course à cause d’une crevaison, mettant ainsi fin à une série de dix-neuf courses consécutives dans les points. Lors de la dernière course, Vettel décroche sa quinzième pole position de la saison et bat le record de quatorze pole positions réalisé par Nigel Mansell qui datait de 1992. En course, il termine deuxième derrière son coéquipier Mark Webber, terminant pour la dix-septième fois de la saison sur le podium, égalant ainsi le record de Michael Schumacher qui date de 2002.
Saison 2012 - 5 victoires - 6 poles - 281 points - 1er
Pour le premier Grand Prix de l’année en Australie, il s’élance en sixième position à plus de sept dixièmes de la McLaren de Lewis Hamilton et termine second, intercalé entre les McLaren de Button et Hamilton. Une semaine plus tard, en Malaisie, Vettel part en cinquième position et se hisse jusqu’en quatrième position mais est percuté par Narain Karthikeyan à dix tours de l’arrivée : une crevaison le fait chuter en onzième position et rétrograder à la sixième place du championnat.
À l’occasion du Grand Prix de Chine, il n’atteint pas la dernière phase des qualifications et s’élance en onzième position, sa plus mauvaise performance depuis le Grand Prix du Brésil 2009 où il était parti quinzième ; au terme du premier tour de course il est quatorzième et doit se résoudre à une remontée pour finir cinquième juste derrière Lewis Hamilton et Mark Webber. Lors du Grand Prix de Bahreïn, il signe le quatrième hat-trick de sa carrière avec la pole position, le meilleur tour en course et la victoire, les premières de sa saison. En Espagne pour le retour en Europe, il termine sixième après avoir reçu une pénalité pour avoir ignoré un drapeau jaune en début de course. Lors du Grand Prix de Monaco, Vettel termine quatrième grâce à une stratégie décalée tandis que son coéquipier Mark Webber remporte l’épreuve.
Lors du Grand Prix du Canada sur le circuit Gilles-Villeneuve, il part pour la deuxième fois de la saison en pole position. En course, il est contraint d’adopter une stratégie à un seul arrêt pour tenter de contenir Lewis Hamilton. Finalement, il doit changer de pneus une deuxième fois dans les dix derniers tours et se classe quatrième de la course. En Europe il réalise la trente-troisième pole position de sa carrière, égalant ainsi Alain Prost et Jim Clark ; en course il prend le meilleur envol et domine avant d’abandonner sur problème technique, juste après que la voiture de sécurité ne libère la piste et alors qu’il menait la course. Au Grand Prix de Grande-Bretagne, Vettel part en quatrième position sur la grille et termine troisième. À Hockenheim, il termine deuxième sous le drapeau à damiers mais reçoit vingt secondes de pénalité pour avoir dépassé Jenson Button hors de la piste : il est ainsi reclassé à la cinquième place. Lors du Grand Prix suivant, une semaine plus tard en Hongrie, il se classe quatrième de la course.
Au Grand Prix de Belgique, après la pause estivale, Vettel s’élance de la dixième place et adopte une course agressive avec de nombreux dépassements pour finir deuxième derrière Jenson Button. En Italie, il se qualifie à la sixième place et, en course après une lutte acharnée contre Fernando Alonso, il est pénalisé pour conduite dangereuse avant d’abandonner à cause d’un problème d’alternateur. Il chute à la quatrième place du championnat. À Singapour qualifié en troisième position, il est deuxième derrière le poleman Lewis Hamilton quand celui-ci abandonne sur panne de boîte de vitesses : il prend alors la tête de la course qu’il remporte devant Button et Alonso, ce qui lui permet de repasser à la deuxième place du championnat.
Au Grand Prix du Japon, Vettel réalise la trente-quatrième pole position de sa carrière et devient ainsi le troisième pilote de l’histoire au classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions, derrière Michael Schumacher et Ayrton Senna. Le lendemain il mène l’ensemble de l’épreuve et en fin de Grand Prix, réalise le meilleur tour en course ce qui lui permet de signer le cinquième hat trick de sa carrière et son deuxième grand chelem depuis ses débuts en Formule 1. Il revient alors à quatre points de Fernando Alonso au championnat. La semaine suivante en Corée du Sud, il se qualifie en première ligne derrière son coéquipier Mark Webber et en course, il prend la tête dès les premiers hectomètres pour s’imposer devant son coéquipier et Fernando Alonso : il prend la tête du championnat avec 6 points d’avance sur Alonso. Lors du dernier Grand Prix asiatique de la saison en Inde, il augmente son avance sur son poursuivant au championnat grâce à une quatrième victoire consécutive.
À Abu Dhabi, il signe le troisième temps de la séance de qualification et reçoit l’ordre de son écurie d’abandonner sa monoplace en piste afin d’économiser son essence : la monoplace doit contenir au minimum 1 litre d’essence pour satisfaire aux contrôle de la FIA. Les commissaires de la FIA établissent que la voiture de Vettel n’est pas parvenue à entrer aux stands par ses propres moyens comme requis par l’article 6.6.2 de la règlementation technique et qu’elle ne contenait que 0,850 litre de carburant : Vettel est donc exclu des qualifications et prend le départ de la course depuis la dernière place de la grille. Il se classe finalement troisième, juste derrière Alonso qui ne lui reprend donc que trois points au classement du championnat.
Pour son centième Grand Prix aux États-Unis, Vettel réalise une nouvelle pole position mais doit se contenter de la deuxième place derrière Lewis Hamilton ; ce résultat lui permet de récupérer les trois points qu’il avait perdu au profit de Alonso à Abu Dhabi.
C’est lors du dernier Grand Prix de la saison que Sebastian Vettel décroche son 3ème titre de champion du monde. Qualifié 4ème, Vettel manque de tout perdre au départ en se faisant percuter par Senna au 4ème virage. Reparti au fond du peloton avec une monoplace endommagée au niveau du fond plat et de l’échappement gauche, Vettel remonte dans les points et assure son titre, le 3ème consécutif, malgré le podium d’Alonso.