Sebastian Vettel s’est avoué déçu en conférence de presse que la Formule 1 n’engage plus de grid girls cette saison. La décision a été prise par Liberty qui souhaitait éviter de véhiculer une image misogyne de la F1, même si la décision a été accueillie tièdement.
"En général, je suis plutôt traditionaliste" explique Vettel. "J’aime m’en tenir à certaines choses et il est probable que je ne sois pas spécialiste de certaines choses et que je doive encore les comprendre."
"Je ne comprends encore pas trop pourquoi les courses démarrent plus tard. Je suis un peu déçu qu’il n’y ait pas de grid girls. Mais hormis cela, il n’y a pas encore eu beaucoup de changements. Je pense que nous devons attendre."
Dietrich Mateschitz, propriétaire de Red Bull, a tenu à qualifier le débat autour des grid girls de "spectacle de Guignol", avant d’ajouter : "La Formule 1 a des choses plus importantes à voir que de débattre au sujet des grid girls. Nous pensons avoir des grid boys à Spielberg, avec des abdos et des lederhosen. Il ne faut pas réagir si sérieusement."
En tant que grand amateur de musique, Lewis Hamilton a tenu à réagir de son côté au nouveau thème musical de la F1, composé par Brian Tyler, et le compare à la bande originale d’une émission de spectacle de type catch : "Il me rappelle Gladiators, que je regardais le samedi soir."
Hamilton se satisfait en tous cas de voir les efforts faits par la F1 pour se rapprocher du public : "Il y a eu de bons progrès ces dernières années pour s’impliquer auprès des fans, et s’ouvrir. Je pense que ça fait partie d’un procédé à long terme afin de savoir où nous allons."
"Je ne pense pas que quelqu’un ici sache quelle est la clé pour faire avancer la F1 et que ça fonctionne. C’est une question difficile mais ils font de leur maximum et nous allons essayer de les soutenir du mieux que nous pouvons."
Daniel Ricciardo admet lui aussi que l’ambiance du paddock est meilleure depuis que Liberty Media a pris le contrôle de la F1. L’entreprise américaine a tenu immédiatement à se défaire de l’image sérieuse, élitiste et fermée qu’avait la F1 sous la direction de Bernie Ecclestone.
"Il y a eu de bonnes initiatives dans le paddock, surtout sur les courses européennes où l’on possède les structures complètes d’accueil des équipes, et où l’on a tendance à se renfermer dans les mêmes habitudes, semaine après semaine" poursuit l’Australien.
"Il y a généralement beaucoup d’amis, de fans ou de VIP dans le paddock mais ils sont souvent isolés, donc Liberty a essayé de faire une zone commune, de mettre un peu de musique et de créer une certaine ambiance dans le paddock. Le côté course pour nous ne change pas, mais les fans et les gens impliqués passent un meilleur moment."